Mort d'un petit garçon de 3 ans à Reims : une marche blanche organisée ce mercredi

Le procureur de la République a ouvert une enquête criminelle pour meurtre aggravé samedi en fin de journée, après qu’un enfant de 3 ans, admis aux urgences de l’hôpital américain quelques heures plus tôt, ait succombé à ses blessures. La mère de l’enfant et son actuel compagnon se trouvent, depuis dimanche soir, en garde à vue
ACTUALISATION A 16 h 20  :
La Ville de Reims ne s’opposera pas à la marche blanche programmée ce mercredi par la famille du petit Tony. Si cette marche est autorisée par la préfecture, des membres du conseil municipal ont annoncé leur intention d’y participer. A noter que la municipalité prendra financièrement en charge les obsèques de l’enfant.
ACTUALISATION A 15 h 15  :
La famille du petit Tony Alves, mort brutalement ce samedi dans le quartier des Châtillons à Reims, se mobilise sur les réseaux sociaux pour organiser une marche blanche à la mémoire de l’enfant. Elle se déroulera ce mercredi à 18 heures. Elle partira de l’hôpital américain et se dirigera vers le quartier des Châtillons.
Par ailleurs, la tante du père de l’enfant a ouvert une cagnotte afin de récolter des fonds pour financer les obsèques du garçonnet. «Le papa étant bouleversé et sans emploi, nous voulons lui apporter notre soutien pour qu’il puisse inhumer son enfant dignement », explique-t-elle.
A la sortie de l’école maternelle où était scolarisé le petit Tony, nous avons rencontré des parents d’élèves sous le choc. Voici leurs témoignages.

LES FAITS

Les sapeurs-pompiers ont été appelés samedi peu après 15 heures, place des Argonautes, dans le quartier des Châtillons afin de porter secours à un enfant de 3 ans. L’équipe médicalisée du samu qui a été dépêchée sur les lieux a longuement prodigué les premiers soins à l’enfant qui se trouvait dans un état critique. Une fois son état de santé stabilisé, il a été conduit, vers 17 heures, à l’hôpital américain où il est donc décédé peu de temps après.
Depuis samedi soir, la mère de cet enfant de 3 ans ainsi que son compagnon sont auditionnés par les enquêteurs, sous le régime de la garde à vue, afin de comprendre dans quelles circonstances précises le drame s’est noué.
À ce stade de l’enquête, le procureur de la République, Matthieu Bourrette s’est refusé à tout commentaire, précisant qu’il avait ouvert une enquête criminelle pour homicide volontaire aggravé car commis sur mineur de moins de quinze ans. Le magistrat se veut prudent  : « l’enquête suit son cours. » Les rumeurs les plus folles qui circulent sur les réseaux sociaux ces dernières heures ont cependant été démenties. « L’enfant n’a pas été égorgé », ni sauvagement poignardé
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