jeudi 16 mai 2013

Drame familial : abattue de quatre coups de fusil

Michel Maillet, 63 ans, va devoir répondre aujourd'hui et demain devant la cour d'assises de la Marne du meurtre de sa femme, abattue de quatre coups de fusil le 27 décembre 2010. Il était ivre au moment des faits et dit ne pas en avoir le souvenir.
Il avait bu plus que de raison ce soir-là. Il était ivre, mais suffisamment lucide pour réaliser qu'il venait de tuer son épouse à coups de fusil chasse, en pleine rue.
C'est d'ailleurs lui qui avait alerté les gendarmes et les voisins ce funeste 27 décembre 2010. Pourtant, au lendemain du meurtre, une fois dégrisé, Michel Maillet, 63 ans, n'avait plus souvenir d'avoir déclaré avoir abattu la veille au soir… Monique, 67 ans, son épouse depuis un an. Il n'avait plus aucun souvenir de la soirée, ni du drame qui s'était joué.
Retraitée de la police nationale, elle avait tout quitté, trois ans auparavant, pour le rejoindre dans la Marne. Elle était très appréciée des habitants de Châtillon-sur-Broué, un petit village situé à une trentaine de kilomètres de Vitry-le-François. Tout comme Michel, retraité de la Marine, mais également réputé pour son alcoolisme.
Il aurait tiré sur tout ce qui bougeait
Si ce n'est une consommation excessive d'alcool et peut-être même de médicaments - l'accusé était dépressif - rien n'explique d'ailleurs les raisons de ce drame familial. Ce soir-là, il devra en expliquer les raisons, Michel aurait sorti son fusil de chasse, obligeant Monique à fuir la maison légèrement vêtue. Elle a bien tenté d'appeler au secours… mais elle n'aura pas le temps de se réfugier chez ses voisins. Ni même de monter dans une voiture qu'elle venait d'arrêter. Pris de folie meurtrière, Michel aurait tiré sur tout ce qui bougeait… y compris sur le véhicule. Un projectile s'est logé dans la carrosserie. Effrayés, les occupants, un couple de personnes âgées, avaient dû fuir sans pouvoir lui porter secours. Monique sera abattue de quatre coups de fusil à une cinquantaine de mètres du domicile conjugal, à proximité d'un fossé.
Incarcéré et mis en examen pour « meurtre sur conjoint », Michel Maillet aurait indiqué au juge d'instruction ne pas se souvenir du meurtre en raison de sa consommation excessive d'alcool cette nuit-là. Il encourt la réclusion criminelle à perpétuité.

http://www.lunion.presse.fr/article/marne/drame-familial-abattue-de-quatre-coups-de-fusil

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