Mardi soir, un retraité de 75 ans est mort asphyxié dans l'incendie de sa chambre, à Reims. Il s'est probablement endormi au lit avec une cigarette.
DE l'extérieur, rien ne laisse deviner le drame survenu mardi soir au sixième et dernier étage d'un immeuble du boulevard des Belges à Reims.
Envahi par la fumée, l'appartement s'est transformé en piège mortel pour son propriétaire, retrouvé asphyxié dans sa chambre après s'être probablement endormi avec une cigarette allumée.
La victime avait 75 ans. Retraité de la SNCF, Claude Fourny vivait seul à la résidence des Belges, une copropriété située au n° 21 du boulevard, à proximité du carrefour Schweitzer/Salengro.
La police impuissante
Il était 23 h 30, mardi soir, lorsqu'un habitant est venu sonner chez le gardien. « Il m'a dit que le sixième étage était enfumé. J'ai prévenu les pompiers. »
Informé en direct de l'appel par les opérateurs du « 18 », le commissariat a envoyé une patrouille qui se trouvait à proximité. Elle est arrivée en premier sur les lieux.
La fumée provenait de l'appartement occupé par le septuagénaire. Aucune personne ne répondait à l'intérieur. Les policiers ont forcé la porte mais ils n'ont pu entrer en raison d'une atmosphère irrespirable. Revêtus de leurs appareils respiratoires isolants, les pompiers ont finalement découvert le corps de la victime au fond du logement, dans sa chambre.
Tentative de fuite
D'après l'enquête de police, la seule cause possible de l'incendie est une cigarette qui aurait communiqué le feu à la literie. Les constatations menées dans la pièce ont révélé que seuls les draps, le matelas et le sommier étaient brûlés.
Claude Fourny s'est éveillé et a tenté de s'enfuir. Il était encore très alerte pour son âge. Il marchait sans canne mais les fumées toxiques dégagées par la combustion ne lui ont pas laissé le temps de quitter la chambre. Il est mort asphyxié au pied de son lit.
Dix-huit pompiers ont été engagés sur le sinistre resté limité à l'appartement. Aucun dégât n'a affecté les logements voisins.
Ce drame survient moins de trois mois après le décès d'une retraitée de 71 ans, morte asphyxiée dans sa chambre de la résidence pour personnes âgées Maurice-Utrillo, dans le quartier Croix-Rouge à Reims, le 9 juillet. A la différence de l'incendie d'avant-hier soir, une cigarette allumée au lit n'était pas en cause mais une protection en plastique laissée sur une plaque chauffante de la gazinière.
http://www.lunion.presse.fr/article/marne/un-septuagenaire-meurt-dans-lincendie-de-sa-chambre
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