Au procès des cadres des Chantiers de l’Atlantique devant la cour d’appel de Versailles, les avocats ont répondu ce matin aux réquisitions de l’avocat général. Ce dernier a demandé hier la condamnation des deux hommes à deux ans et dix-huit mois de prison avec sursis.
Pour la défense, le « nouveau reproche » brandi par l’accusation, « le défaut de vigilance en n’anticipant pas une catastrophe prévisible » ne constitue pas « une faute caractérisée imputable aux deux ingénieurs ». Les avocats estiment qu’ils n’étaient pas en mesure « de voir ce qui n’allait pas sur la passerelle » qui s’était effondrée le 15 novembre 2003, faisant 16 morts et 29 blessés.
Concernant l’organisation des visites, « ce n’était pas au coordonnateur de l’ouvrage d’en assurer la sécurité », a dit son avocat. La cour a mis sa décision en délibéré au 18 janvier 2012.
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