jeudi 23 juin 2016

Anglet : la lettre du tueur confirme le drame familial

Le procureur de Bayonne a fait état, ce mercredi après-midi, du texte laissé par Frédéric Delval, sur les lieux de ses crimes. Il y signe ses actes : le meurtre de sa femme et de ses deux filles
Ce mercredi, en début d'après midi, le procureur de Bayonne réunissait la presse pour évoquer les corps des quatre personnes retrouvés mardi, avenue Belle-Marion, à Anglet. Ceux de Frédéric Delval, de sa femme Christelle (43 ans), de leurs deux filles Emma (16 ans) et Carla (11 ans).
Samuel Vuelta Simon a confirmé aux journalistes la présence d'une lettre sur les lieux. Quatre pages dactylographiées, signées de Frédéric Delval. Le texte accrédite l'hypothèse du drame familial: L'homme, âgé de 52 ans, y signe le meurtre de sa femme et ses deux filles. Il s'est par la suite donné la mort.
350 000 euros de dettes
Samuel Vuelta Simon décrit une "lettre assez confuse" par laquelle il explique longuement les déboires économiques qui jalonnent son parcours de commerçant. "Une sorte d'historique", selon le procureur. Frédéric Delval était criblé de dettes. "Il évoque la somme de 350 000 euros."  
Mardi matin, il devait se rendre à un  rendez-vous en lien avec une partie de ces dettes "dans un autre département". "Il n'est pas allé à ce rendez-vous.", 

Séparation

Dans sa lettre, Frédéric Delval parle aussi de sa famille. "Selon lui, ils ont souhaité partir ensemble." Selon plusieurs témoignages recueillis par les enquêteurs de la police judiciaire de Bayonne, "sa femme avait décidé de le quitter".
C'est avec une arme de poing, un pistolet automatique Glock 9 mm, qu'il a tué les siens et s'est donné la mort. Une arme qu'il détenait légalement pour un usage en tir sportif.
Sept tirs
Mardi, un voisin s'est inquiété de ne pas voir Frédéric Delval. Il n'a pu entrer dans son domicile, situé au dessus du salon d'esthétique Esprit Sun, que dirigeaient les époux Delval.
"Le voisin est allé voir à travers une baie vitrée du logement et il a pu voir le corps de la plus jeune des filles." Il gisait dans son lit. Comme celui de sa soeur et ceux des époux. "Il y a eu sept tirs", précise le procureur. Deux dans la tête des victimes et un lors du suicide de l'auteur des faits.

Des chapelets

Les enquêteurs ont découvert un chapelet posé sur le corps de chacune des trois victimes ainsi que dans la main du tueur.
http://www.sudouest.fr/2016/06/22/anglet-la-lettre-du-tueur-confirme-le-drame-familial-2409845-3944.php
 

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