Ce week-end, les quatre pays – Australie, Brésil, Nigeria et les Philippines – concernés par cette deuxième vague d’exécutions après celle du 18 janvier – six condamnés fusillés – ont multiplié les initiatives diplomatiques sans que Djakarta n’entrouvre la porte.
Des facteurs de pression
Autour du cas de Serge Atlaoui, qui bénéficie d’un fragile sursis lié, officiellement, à sa requête en contestation de la grâce présidentielle, la multiplication des pressions au plus haut niveau a sans doute joué : Hollande et Fabius en première ligne à l’avant-scène et en coulisses ; l’Europe qui sort de sa léthargie ; l’ONU qui joue sa carte dans le money-time et également la chanteuse Anggun, superstar populaire dans son pays de naissance… « Un ensemble de facteurs ont joué : politique, diplomatie, mobilisation mais il est difficile de lire dans les stratégies de la justice indonésienne », détaille son avocat, Me Richard Sédillot, qui appelle le PSG à renoncer à sa tournée dans l’archipel, fin juillet.Reste que l’ex-puissance coloniale, les Pays-Bas, ou le puissant Brésil, dont un second ressortissant doit mourir demain, n’ont rien pu faire contre le projet du président Joko Widodo et sa croisade anti-drogue.
http://www.leprogres.fr/faits-divers/2015/04/27/executions-l-indonesie-determinee-malgre-les-pressions
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