mardi 24 mars 2015

Mort d'une cycliste : le chauffard en fuite avait mis le feu à sa voiture

L'automobiliste de 26 ans, soupçonné d'avoir mortellement fauché une cycliste, jeudi à Fonsorbes, avant de prendre la fuite, avait brûlé sa voiture pour tenter d'effacer des traces.
En moins de 24 heures, les gendarmes de la compagnie du Mirail viennent de démêler une dramatique affaire après un terrible accident de circulation. Depuis samedi, un homme de 26 ans soupçonné d'avoir fauché mortellement une cycliste de 63 ans, avant de prendre la fuite, jeudi soir vers 20 heures à Fonsorbes, est mis en examen et écroué pour «homicide involontaire», «délit de fuite» et «destruction de preuves». Le parquet de Toulouse avait ouvert dès vendredi une information judiciaire. Domicilié à Fonsorbes, comme la victime, ce gérant de pizzeria a incendié la voiture qu'il conduisait, au moment des faits, une Peugeot 307, pour effacer les traces de la violente collision à l'origine de la mort de Marie-France Maraval. Cet homme, déjà condamné pour conduite sans permis, a été interpellé dès le vendredi par les gendarmes qui ont mobilisé d'importants moyens très rapidement. L'action simultanée des différentes brigades du secteur, Beauzelle, Cugnaux, Saint-Lys, aidés des pelotons motorisés de Toulouse et Muret ont donné un sérieux coup d'accélérateur à l'enquête. Grâce à des signalements et des témoignages recueillis sur les lieux de l'accident, les gendarmes de la compagnie du Mirail ont procédé à un méticuleux travail de recoupements. En exploitant les indices relevés par les techniciens en investigation criminelle portant notamment sur les débris et les différents résidus d'éléments suite à la collision, les enquêteurs de la brigade de recherches du Mirail ont remonté jusqu'à la voiture du suspect, une Peugeot 307. Au départ, ces enquêteurs disposaient de nombreux renseignements les orientant sur de multiples pistes et pas forcément les plus précieuses. Décisives, les investigations qui se sont poursuivies dans la nuit de jeudi à vendredi ont permis de confondre le suspect. La Peugeot 307 a été retrouvée dès le vendredi dans un champ de l'agglomération toulousaine entièrement calcinée. Des investigations techniques et scientifiques doivent se poursuivent sur les restes de ce véhicule. Par ailleurs, il est encore trop tôt pour savoir si le suspect, peu disert lors de son interrogatoire, était en état d'ébriété, au moment de l'accident. Des analyses toxicologiques sont en cours pour évaluer avec précision un éventuel taux d'alcoolémie ou de prise de stupéfiant.
 

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