Mystère autour d'un homme de 33 ans retrouvé mort dans son appartement

Sur la petite place qui accueille le centre commercial Fimis 2, la conversation tournait hier beaucoup autour «du cadavre». En effet un homme âgé de seulement 33 ans a été retrouvé mort lundi en début d'après-midi par les pompiers. Le propriétaire du petit studio avait été prévenu par une voisine et avait donné l'alerte. «Depuis quelques jours, l'odeur était particulière, raconte une commerçante du rez-de-chaussée. Apparemment, quand cette femme a remarqué des larves qui passaient sous la porte, elle s'est inquiétée et a alerté…»

Une voisine qui habite au même étage s'excuse presque. «Moi, je n'ai rien senti de particulier. Enfin, jusqu'à ce que les secours ouvrent la porte.» L'odeur nauséabonde a alors envahi le 2e étage et ce petit immeuble qui accueille à la fois des particuliers et des professions libérales, infirmières, psychologue, naturopathe.
Le corps de ce locataire, un homme «grand et brun» a été découvert en état de décomposition au pied d'un canapé. Selon les premières investigations et l'avis du médecin légiste qui s'est déplacé sur place, la mort remonterai à maximum trois semaines et minimum 15 jours. Les constatations réalisées par la police ont entraîné des interrogations et suffisamment d'inquiétude pour que les spécialistes de la brigade criminelle soient saisis.
«C'est bizarre parce que pas grand monde ne connaissait ce monsieur, confie une commerçante. Les policiers sont venus m'interroger mais je n'ai pas pu dire grand-chose. D'ailleurs, dans le quartier, personne ne l'avait vraiment repéré.» Un de ses voisins de palier, qui occupe son appartement depuis 18 mois, confirme : «Je ne l'avais jamais vu».
Arrivé dans cet immeuble de l'impasse du Tarbezou depuis quelques mois, cet homme passionné par l'informatique vivait «à l'écart», sans trop de relation, ni de contact. Il recherchait un emploi «dans l'informatique, sa vraie passion» selon une source proche de l'enquête.
Hier en fin de journée, les doutes sur les origines de sa mort ont été levés par les policiers de la sûreté départementale. L'origine «naturelle» de la mort, liée sans doute à un malaise, a été confirmée. «Personne d'extérieur n'est intervenu», a affirmé hier soir un policier. Ce qui devrait au moins enlever une angoisse aux habitants du quartier.

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