Un jeune d'Aubiet tué au passage à niveau dans un choc avec le TER

Hier peu avant 18 heures, à Aubiet, au passage à niveau d'En Matinon, un jeune conducteur d'une voiture a péri dans le choc avec un TER circulant dans le sens Toulouse-Auch
Un Aubiétois, Joris Saint-Marc, âgé de 24 ans, a perdu la vie hier vers 17 h 40, non loin de son domicile familial, dans le choc effroyable entre la Renault Clio qu'il conduisait seul à bord et le train TER circulant sur la voie Toulouse - Auch. La collision s'est produite au passage à niveau du quartier d'En Martinon, autrefois très fréquenté. Depuis que 2X2 voies a été mise en circulation, c'est essentiellement «la circulation locale» qui emprunte cette ancienne portion de la nationale 124 reliant le village d'Aubiet à la 2X2 voies. Pour une raison indéterminée, le jeune homme qui circulait dans le sens Aubiet-Gimont, commune où il se rendait pour aller chercher l'un de ses frères, selon ce que nous avons pu apprendre sur les lieux du drame, ne s'est pas arrêté à ce passage à niveau. La barrière brisée indiquerait que la voiture l'a percutée avant d'être à son tour, happée par le train circulant dans le sens Toulouse-Auch. Tout indique que sous la violence de ce premier choc, la Clio a été projetée contre un panneau solidement fixé au terre-plein délimitant à cet endroit, les deux sens de la circulation routière. Les premiers sauveteurs rapidement rejoints par les pompiers de Gimont et une équipe médicale du SMUR de l'hôpital d'Auch, n'ont rien pu faire pour le conducteur, prisonnier de sa voiture qu'ils ont trouvé immobilisée sur la route. Dans le train qui a stoppé à environ 150 m du passage à niveau sans avoir déraillé, le conducteur cheminot et les 68 passagers étaient indemnes. La SNCF a affrété des bus pour que ceux que des proches n'ont pu venir chercher, parviennent à destination. Dès l'alerte donnée, d'importants moyens de secours furent mobilisés pour le cas où il aurait fallu évacuer de nombreuses victimes. Avec ceux de Gimont, des pompiers d'Auch et de l'Isle-Jourdain, étaient sur les lieux. Présents aussi les gendarmes avec le colonel Maniez et le capitaine Vanagt, bientôt rejoints par le préfet Jean-Marc Sabathé et par le maire Jean-René Pisoni. Il connaissait Joris et ses parents dont il a partagé les premiers moments de douleur après ce drame

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