Depuis la mort de Natacha Mougel, la question hante sa famille et tous ses proches : pourquoi Alain Penin a-t-il bénéficié d’une liberté conditionnelle au mois de septembre 2009, un peu avant la moitié de sa peine, alors qu’il était condamné à 10 ans de réclusion pour un premier viol ?
Qui a fait le choix de la libération d'Alain Penin ? Ce processus inscrit dans la loi doit-il perdurer ? Devait-on le soigner pendant son incarcération et comment ? L'affaire Natacha Mougel a suscité et suscitera encore pendant le procès un débat tendu.
Car la cour d’assises du Nord devra évidemment se pencher sur cette problématique. Le crime pouvait-il être évité ?
Le viol de la première jeune femme a lieu en 2006. Condamné à 10 ans de prison, Alain Penin sort au bout de quatre ans. Une libération conditionnelle qui n’a rien d’exceptionnel : le Code de procédure pénale prévoit que la libération conditionnelle doit être la règle et non pas l’exception.
Alain Penin avait déjà bénéficié de permissions, qui s’étaient bien passées et était parvenu à trouver un emploi au sein des Restos du Cœur, ce qui pouvait être considéré comme un signal très positif par le juge d’application des peines. De plus, l’homme avait un comportement irréprochable en prison.
Mais un détenu, interrogé depuis, lors de l’enquête sur la mort de Natacha Mougel, a expliqué que l’été avant sa sortie, Alain Penin lui avait déclaré qu’il allait repartir à la chasse à sa sortie de prison.
http://nord-pas-de-calais.france3.fr/affaire-natacha-mougel
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