C’était en décembre 2008. «J’ai été avertie le 28 mais elle est morte le 27». Sarah Giraud, 19 ans, venait de succomber à une absorption massive de médicaments, à Toulouse. C’est en tout cas la thèse retenue par la justice après avoir mis le compagnon de la jeune fille en examen pour «coups et blessures ayant entraîné la mort sans intention de la donner». Une charge aujourd’hui abandonnée au plus grand désarroi de la mère. Cet homme va être jugé devant le tribunal correctionnel pour «non-assistance à personne en danger» et «violences sur conjoint». Des délits pas suffisants aux yeux de la mère de la victime qui reste convaincue que sa fille a été tuée par les coups de son compagnon.
«Nous avons fait appel de la décision de renvoi devant le tribunal correctionnel mais sans succès», regrette Carole Elicha-Giraud, soutenue par André Bamberski qui, s’est longtemps battu pour enfin obtenir la condamnation du meurtrier de sa fille Kalinka.
Ce matin, une marche blanche va partir du marché des Carmes pour rejoindre le 60 de la rue de Cugnaux où Sarah est décédée. «Vers 10 h 30 nous allons procéder à un lâcher de ballons. Puis nous marcherons. La vérité judiciaire qu’on nous propose pour expliquer la mort de ma fille, n’est pas la bonne. Nous devons rester mobilisés et ne pas oublier. Ni Sarah, ni notre combat pour la vérité !»
http://www.ladepeche.fr/article/2013/12/27/1783559-une-marche-blanche-pour-ne-pas-oublier-sarah.html
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