Un homme de 89 ans se tue sur la RD 977

NUISEMENT-SUR-COOLE (51). Bis repetita. Deux semaines après le décès accidentel d’un militaire du 1er RAMa sur la route départementale 977 reliant Châlons-en-Champagne à Troyes, la mort d’un Châlonnais de 89 ans a, une fois de plus, endeuillé cet axe fréquenté quotidiennement par de nombreux poids lourds.
L’accident s’est produit hier, peu avant 17 heures, à hauteur de la commune de Nuisement-sur-Coole, à quelques centaines de mètres du point d’impact où ce brigadier-chef de 37 ans avait été tué sur le coup, il y a quinze jours, à la suite d’une collision avec un premier camion, puis un second. Ironie du sort, l’octogénaire a lui aussi perdu la vie après avoir percuté de plein fouet un poids lourd qui circulait en sens inverse. Pour une raison que les gendarmes cherchent à déterminer, l’homme roulait au volant de sa Ford Fiesta en direction de la ville préfecture de la Marne quand celui-ci s’est soudainement déporté sur la voie opposée au moment où parvenait un camion. La collision n’a pu être évitée. Un choc d’une extrême violence qui n’a laissé aucune chance à la victime. À leur arrivée sur les lieux, les sapeurs-pompiers de Châlons-en-Champagne n’ont pu que constater son décès, avant de procéder à la désincarcération du corps de l’habitable du véhicule qui, sous le choc, a été projeté dans un bosquet, sur le bas-côté de la route.Choqué, le chauffeur routier s’en est quant à lui sorti indemne. Le temps pour les secours d’extraire le corps de l’octogénaire, la circulation a été fortement ralentie, les gendarmes ayant été contraints de réguler le flux routier sur une seule voie. Pour quelle raison la victime s’est-elle déportée? Mais une question demeure: pour quelle raison la victime s’est-elle déportée soudainement au volant de son véhicule alors que, selon les premières constatations, celle-ci n’effectuait aucun dépassement au moment des faits? L’audition du chauffeur routier mais aussi d’automobilistes ayant été témoins de l’accident, pourrait fournir quelques éléments de réponses aux gendarmes de la compagnie de Châlons, chargés de l’enquête.

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