Léa Jacques est décédée le 26 août dernier, à l’hôpital de Besançon où elle venait d’être héliportée.
« Je voudrais éviter que cela se reproduise pour d’autres. Je ne comprends pas qu’elle ait eu un arrêt cardiaque après avoir vu tant de médecins » lâche Céline Quartenoud-Burkhalter, la maman de Léa, qui a aujourd’hui besoin de comprendre pourquoi sa fille a été emportée en quatre jours. Et pourquoi le bon diagnostic n’a été porté que par un médecin légiste, et donc fatalement post mortem.
Le calvaire de l’adolescente commence dans la nuit du 21 au 22 août. « Elle était chez son ami dans le Pays de Montbéliard, au domicile des parents de son copain » raconte la maman, domiciliée à Faucogney (Haute-Saône). Léa souffre de douleurs abdominales. L’adolescente contacte sa mère. Et sur son conseil compose le 3966 dans l’espoir de pouvoir être visitée par un médecin de garde. Il est environ 4 heures du matin. La consultation – si tant est qu’un échange téléphonique puisse être assimilé à une consultation -, se limite, à un conseil, rapporte la mère : « On lui a dit de prendre de l’huile de paraffine. »....
http://www.estrepublicain.fr/justice/2013/09/11/diagnostic-post-mortem
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