jeudi 29 août 2013

Dordogne : il se fait broyer la main par l’engrenage du moulin qu’il réparait

Un retraité de 70 ans, Raymond Baylet, demeurant au Moulin du Vivier, au lieu-dit du Pas-de-Fontaine, sur la commune de Champagne-et-Fontaine, en Verteillacois, a eu la main écrasée alors qu’il tentait de réparer l’engrenage de la roue à aubes de son moulin. L’accident s’est produit hier vers 14 h 15 et la victime est restée prisonnière durant près de deux heures, tandis que les secours tentaient de le dégager. Le malheureux a été évacué à 17 h 10 vers le centre hospitalier universitaire Dupuytren de Limoges, par l’hélicoptère du Samu 24.
« Le câble a rompu »

« Il voulait réparer l’engrenage et a soulevé la roue avec un filin. Mais le câble a rompu et sa main gauche s’est retrouvée coincée », raconte sa compagne qui a aussitôt appelé à l’aide. Un voisin, Patrick Toporenko, en villégiature chez sa belle-mère, a été réveillé par les cris, alors qu’il faisait la sieste. Il s’est porté sur les lieux aussitôt. « J’ai vu sa main coincée », explique-t-il. Mais impossible de dégager la victime, à cause de l’énorme poids du dispositif mécanique.
Patrick Toporenko s’est alors rendu chez un autre voisin pour tenter de trouver un appareil de levage. Pendant ce temps, Raymond Baylet souffrait beaucoup. Alertés par sa compagne, les pompiers du centre de secours de Mareuil-sur-Belle sont arrivés sur place, mais ils ont dû faire appel à leurs collègues de Ribérac et de Nontron. Un important matériel a été transporté sur place, avec plusieurs véhicules et notamment la berce de sauvetage et de déblaiement de Périgueux. Les pompiers étaient placés sous les ordres du lieutenant Philippe Pauzat, tandis que les gendarmes de la compagnie de Ribérac procédaient aux constatations.
Transporté à Limoges
Une équipe du Samu 24 est arrivée sur les lieux, avec un médecin à bord de l’hélicoptère. C’est finalement en utilisant un cric hydraulique que les pompiers sont parvenus à libérer la victime. Raymond Baylet a été assisté par le médecin, à bord de l’appareil qui a décollé vers Limoges où l’équipe s’était d’abord assurée qu’il pourrait être pris en charge.
L’accident dont a été victime Raymond Baylet a provoqué une vive émotion dans le hameau. Les habitants ont eu les yeux fixés vers le ciel, tandis que l’hélicoptère s’élevait dans le ciel. Ils se sont regroupés devant la maison que le retraité a patiemment restaurée. Il possédait une entreprise de fabrication de poteaux en ciment et de parpaings à Nanteuil et dirigeait également une société d’assainissement et de travaux publics à Villetoureix. Il a pris sa retraite il y a environ cinq ans.
« Il m’avait dit qu’il m’avertirait quand il changerait le roulement, mais il a dû vouloir le faire tout seul », explique un autre voisin, Gilbert Bernard, qui le connaît depuis quarante ans

http://www.sudouest.fr/2013/08/29/la-main-broyee-par-l-engrenage-du-moulin-qu-il-reparait-1153047-1782.php

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