La piste du drame conjugal est privilégié dans l'affaire du couple de Plonéour-Lanvern retrouvé mort mercredi matin.
« C’est sans doute un drame conjugal avec un meurtre suivi d’un suicide […] Et c’est l’épouse qui a été frappée la première. » Éric Tufféry, procureur de la République de Quimper, privilégie la thèse du drame familial après l’autopsie du couple de quinquagénaires morts suite à des coups de couteaux, hier à Plonéour-Lanvern (Finistère).
Inconnus des services
Le mobile reste inconnu mais tout indique que l’homme, âgé d’une cinquantaine d’années, a agressé sa femme en la frappant deux fois à l’arme blanche : dans le dos et dans la poitrine. L’hypothèse d’un meurtre commis par une tierce personne s’éloigne : « Il n’y a pas de vol ni d’effraction, ajoute le procureur. Mais l’enquête n’est pas terminée. Les auditions se poursuivent auprès de l’entourage familial pour comprendre pourquoi ce couple, inconnu des services, a pu en arriver à de telles extrémités. »
Parents de deux filles d'une trentaine d'années, le couple était connu pour être « discret et agréable ». L'homme était maçon dans une entreprise de Pont-l'Abbé. Son épouse, quant à elle, travaillait dans le milieu de la santé, à Quimper.
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