Deux enfants, une fille de trois ans et un garçon de quatre ans, ont été transportés à Lille hier soir. Ils sont les victimes les plus sérieusement touchées de l’incendie qui a pris dans une maison de la rue Jean-Jaurès, à Anzin.
C’est une petite maison au bout de la rue Jean-Jaurès, celle où les travaux du tramway rendent la circulation si compliquée. Hier soir, un incendie a pris à l’étage, dans la chambre de devant. Un matelas en mousse s’est embrasé, créant une épaisse fumée qui s’est vite répandue aux autres pièces. Personne ne sait pour l’instant comment le matelas a pu prendre feu.
Un feu aussi rapide que brutal
Ce feu a été éteint rapidement et avec une seule lance à incendie par les sapeurs-pompiers, arrivés sur place à 18heures. Mais il avait eu le temps de faire deux victimes graves, une fille de trois ans fortement intoxiquée par la fumée et un garçon de quatre ans, brûlé à 60% sur la surface du corps.
Tous deux étaient à l’étage quand le feu est parti. Les autres personnes, leur maman, leur oncle et trois autres enfants, étaient sortis à l’arrivée des secours.
Avant l’intervention de ceux-ci, l’oncle était retourné à l’intérieur pour aller chercher les deux enfants manquant à l’appel. C’est lui qui est venu en secours au garçon de quatre ans. Puis les pompiers ont pris le relais, allant chercher la petite fille qu’il a fallu réanimer: elle était en arrêt cardiaque.
Pendant plus d’une heure, les médecins du SMUR ont soigné ces deux enfants, tentant de stabiliser leur état avant de décider de les emmener à Lille. Deux motards ont ouvert la voie aux ambulances jusqu’à Jeanne-de-Flandre, le centre hospitalier pédiatrique régional.
Les deux adultes et les trois autres enfants, souffrant tous d’intoxication, ont été emmenés au centre hospitalier de Valenciennes. Le maire d’Anzin, Pierre-Michel Bernard, était sur place, écoutant les explications d’Antoine Nawrocki, le capitaine du centre de secours d’Anzin qui commandait les opérations.
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