Fouesnant : Les enfants morts par asphyxie, le père laisse une lettre

Les informations tombent au compte goutte. Mais les circonstances du drame de Fouesnant (Finistère) sont désormais plus claires. Le procureur de Quimper a mis en avant lundi des « difficultés conjugales » pour expliquer le geste d'un père de famille qui a tué ses deux enfants avant de mettre fin à ses jours. Ce dimanche, trois corps, dont celui d'un garçonnet de 4 ans et d'une petite fille de 18 mois, ont été retrouvés sans vie au domicile d'un père de famille de 34 ans dimanche vers sept heures du matin au Beg Meil, un quartier balnéaire de Fouesnant.

Alors que dans un premier temps, la mort par pendaison était évoquée, il semblerait que cela ne soit plus le cas. « Les enfants sont incontestablement morts par asphyxie. Leurs corps ont été retrouvés dans leur lit », a en effet assuré le procureur Eric Tufféry lors d'un point de presse au tribunal de Quimper. Une rectification qui ne permet pas d'expliquer le geste du père de famille. Le corps, pendu, de celui-ci a été retrouvé par ses parents à qui il avait laissé une longue lettre dans laquelle il évoque des « difficultés conjugales et une probable séparation à venir » pour expliquer son geste, a également déclaré M. Tufféry.

"Un mot sur le pas de la porte"

« Ce sont les parents du père des deux petits enfants qui ont trouvé, vers 7 h, dimanche matin, un mot sur le pas de leur porte, écrit par leur fils, annonçant ses intentions suicidaires et homicidaires et les reliant à des problèmes conjugaux. Le grand-père s’est rendu dans la maison et a retrouvé son fils pendu dans la cage d’escalier. Pendant que les pompiers s’affairaient autour du corps du père, un gendarme a trouvé les corps des deux enfants », explique le procureur de la République sur le site internet de Ouest France.

La mère, âgée de 30 ans, a été mise hors de cause après avoir été entendue par les gendarmes qui enquêtent pour homicide volontaire. Le procureur de Quimper a estimé que les investigations seraient menées durant quelques semaines avant l'extinction de l'action publique. Aucune information judiciaire ne sera ouverte et l'affaire sera classée, le responsable du double infanticide s'étant donné la mort.

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