mardi 5 juin 2012

Drame à Mérignies : un homme se suicide après une dispute conjugale

Six heures. Six longues heures avant ce triste épilogue qui signe la mort d'un homme. L'histoire commence hier, en fin de matinée à Mérignies, près de Pont-à-Marcq. Une femme appelle son médecin, paniquée, et lui explique qu'elle vient d'avoir une violente dispute avec son mari. Le couple connaît quelques difficultés, mais cette fois-ci le conflit dégénère. Elle veut quitter le domicile, lui l'en empêche. Il tient son fusil de chasse dans les mains. Dans un moment de bousculade, elle parvient à s'échapper. Elle entend alors un coup de feu et se réfugie au poney-club, qui se trouve juste à côté de la maison. C'est de là qu'elle appelle son médecin.
Vers 11 h, l'alerte est donnée À partir de ce moment, l'alerte est donnée. Une trentaine de gendarme sont dépêchés sur place. La rue Nationale de Mérignies est coupée sur plusieurs centaines de mètres et les riverains de la zone sécurisée sont appelés à ne pas sortir de chez eux. Les gendarmes ignorent si l'homme est retranché chez lui, s'il est encore en vie. Ses véhicules sont toujours sur place, ce qui laisse penser qu'il ne s'est pas échappé. Le périmètre est étroitement surveillé, et, selon les gendarmes, il y a peu de chances qu'il se soit enfui à pied.


Au fil des heures, le dispositif passe d'une trentaine à une cinquantaine de militaires, dirigés par le colonel Vinot. S'exprimant en début d'après-midi devant les journalistes, celui-ci explique que la priorité de ses équipes est de prendre contact avec le forcené.
Seulement, les négociateurs ne parviennent pas à entrer en communication avec l'homme. Il ne répond pas aux appels téléphoniques. Son épouse et ses parents attendent sur place, dans l'angoisse et l'incertitude. Vers 17 h, après six interminables heures d'attente, les gendarmes décident finalement de pénétrer dans l'habitation. Ils découvrent alors le corps sans vie du quinquagénaire, décédé par arme à feu. Installé à Mérignies depuis quelques années, ce salarié de France Telecom était en arrêt maladie depuis deux ans et souffrait de dépression. Il n'était pas connu des forces de gendarmerie. Le colonel Vinot a annoncé que son corps serait autopsié très prochainement


http://www.nordeclair.fr/Actualite/Depeches/2012/06/04/nef-1583440.shtml

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