Je m’appelais Thierry Hainaut et j’aurais eu 52 ans le 31 mai 2012..." C’est par cette phrase que l’employé de la Caisse primaire d’assurance-maladie (CPAM) de Béziers conclut la lettre qu’il a laissée avant de se pendre, hier, mercredi 29 février, en soirée, sur son lieu de travail.
Dans ce long courrier, envoyé par mail à l’ensemble de sa hiérarchie, mais aussi à ses collègues de Béziers, de l’Hérault et quelques autres sur le territoire national, l’homme explique son geste par "une mise au placard" qu’il dit subir depuis la fusion des CPAM de Béziers et de Montpellier il y a deux ans.
Il dit ne plus supporter "qu’on m’ait laissé crever sans avoir pris la peine d’écouter mes appels au secours". Ses collègues, bouleversés, n’ont pas repris le travail ce matin.
A 9 heures, ils étaient tous réunis dans une cour attenante à leur lieu de travail. Certains évoquent le début d’une série comparable à ceux connus par l’entreprise Orange ces dernières années.
http://www.midilibre.fr/2012/03/01/dma-le-suicide-d-un-agent-de-la-cpam-sur-son-lieu-de-travail,464767.php
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire