Les témoins, du moins ceux que les enquêteurs de la Brigade criminelle de la sûreté départementale ont pu entendre, n’ont pas été en mesure de donner des précisions sur la noyade de la petite fille de 4 ans, le 25 août dernier, dans la piscine municipale de la Pointe-Rouge (8e). À tel point qu’aujourd’hui, les policiers cherchent de nouveaux éléments parmi les personnes se trouvant sur les lieux, vers 18 h, à l’heure de la fermeture.
Après avoir longuement entendu les quatre maîtres nageurs en poste au moment des faits, ainsi que la mère de la petite victime, le flou demeure toujours aussi total.
Ce dont les fonctionnaires sont désormais persuadés, c’est que le drame s’est joué en un quart de seconde. Une autre maman, seule personne à s’être trouvée à quelques mètres de Safiatou au moment où elle a chuté, n’a rien vu. C’est même elle qui a incité la mère à retourner chercher sa fille dans les vestiaires, alors que l’enfant se trouvait au fond du grand bassin. Ceux qui ont assisté à la réanimation de la fillette, sur le bord de l’eau l’ont vu régurgiter et même pleurer, signe qu’elle n’était pas restée plus de quelques secondes immergée.
L’enquête, qui se heurte donc encore aux approximations, peine à déterminer de véritables responsabilités. Pour l’heure, ni la mère, ni les personnes chargées de la sécurité autour du bassin n’ont été mises en cause par les investigations de la brigade criminelle.http://www.laprovence.com/article/a-la-une/marseille-appel-a-temoins-apres-la-noyade-de-la-fillette
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