Et si Xavier Dupont de Ligonnès s'était joué des enquêteurs ? Le Parisien publie samedi une enquête selon laquelle le père de famille, qui est suspecté d'avoir tué sa femme et ses quatre enfants en avril dernier à Nantes, serait encore vivant et en fuite. "L'idée selon laquelle il a volontairement laissé penser qu'il sest suicidé est en train de gagner du terrain", témoigne une source judiciaire dans Le Parisien.
L'image de Xavier Dupont de Ligonnès, fusil sur l'épaule, comme s'il partait se suicider, captée le 15 avril par les caméras de surveillance de l'hôtel de Roquebrune-sur-Argens, dans le Var, le jour de sa disparition, intrigue notamment les enquêteurs. Car durant son séjour dans cet hôtel, Ligonnès avait jeté un coup d'œil à ces mêmes caméras de surveillance. "S'il se sait filmé, ce départ fusil dans le dos était peut-être une mise en scène censée nous mettre sur la piste du suicide", avance une source judiciaire dans Le Parisien.
"Il n'a pas pu se suicider"
Autres indices qui troublent les enquêteurs : les témoignages des proches. Selon une source proche de l'enquête citée par Le Parisien, les déclarations de la famille de Ligonnès rejettant l'hypothèse de sa culpabilité et l'intervention d'un tiers dans la quadruple meurtre seraient bien trop proches, "comme s'il y avait eu concertation", peut-on lire dans Le Parisien. Et "nombre de ses amis intimes sont convaincus qu'il n'a pas pu se suicider", poursuit cette source citée par le quotidien.
Autres indices qui troublent les enquêteurs : les témoignages des proches. Selon une source proche de l'enquête citée par Le Parisien, les déclarations de la famille de Ligonnès rejettant l'hypothèse de sa culpabilité et l'intervention d'un tiers dans la quadruple meurtre seraient bien trop proches, "comme s'il y avait eu concertation", peut-on lire dans Le Parisien. Et "nombre de ses amis intimes sont convaincus qu'il n'a pas pu se suicider", poursuit cette source citée par le quotidien.
Xavier de Ligonnès, dont la trace se perd à Roquebrune-sur-Argens, dans le Var, est recherché dans le cadre de l'assassinat de sa femme Agnès et de ses quatre enfants de 13 à 20 ans, retrouvés morts le 21 avril sous la terrasse de la maison familiale à Nantes. Les autopsies ont révélé qu'ils avaient tous été tués de plusieurs balles de 22 long-rifle. Les analyses toxicologiques avaient ensuite montré que les quatre enfants avaient été drogués avant d'être assassinés.
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