L'épidémie saisonnière de grippe en France a causé un excès de mortalité de près de 3.000 décès jusqu'à début janvier, soit moins qu'il y a un an, a indiqué hier Santé publique France. L'agence sanitaire a fait état dans un communiqué d'un "excès de mortalité toutes causes et tous âges confondus estimés à 4.800 décès dont 2.850 attribuables à la grippe" entre le 4 décembre et le 7 janvier.
L'épidémie devrait avoir moins tué qu'en 2016-2017. L'hiver dernier, le bilan final avait été d'une surmortalité de 21.200 décès, dont 14.400 attribuables à la grippe. "Au vu des chiffres provisoires d'excès de mortalité toutes causes et de décès attribuables à la grippe observés à ce stade de l'épidémie, l'excès de mortalité observé lors de cette saison devrait être inférieur à celui de la saison précédente", a estimé Santé publique France. Le bilan doit être tiré à la fin de l'hiver. Près de 90% des décès concernent des personnes âgées de 65 et plus.
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Deux régions (Nouvelle-Aquitaine et Auvergne-Rhône-Alpes) ont testé avec un certain succès la vaccination en pharmacie pour les personnes à risque, notamment les personnes âgées. L'Ordre national des pharmaciens souhaite que l'expérimentation soit étendue à toute la population. L'Ordre national des infirmiers revendique également de pouvoir effectuer ce vaccin.
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