samedi 20 mai 2017

Perpignan : un coup de feu lui brise le fémur en plein Vernet

L 'affaire, qui remonte au 3 janvier 2014, vient d'être jugée à Perpignan.

Fin de soirée, 3 janvier 2014. Un homme sort de l'association qu'il préside. D'une Seat Leone garée à deux mètres surgit un individu encagoulé. Il brandit un pistolet et fait feu à deux reprises. Le président s'écroule, le fémur brisé par une balle. L'agresseur remonte dans la Seat conduite par un deuxième individu. La voiture redémarre tranquillement et disparaît. À l'hôpital déjà, la victime désigne celui qu'elle pense être le tireur. Un homme du quartier avec lequel elle a eu un différend. Quelques jours plus tôt, le président a giflé un jeune qui l'a insulté. Ce dernier est alors allé s'en plaindre au suspect.

rois ans après, l'affaire au tribunal

"Une histoire de leadership sur le quartier", avait annoncé en liminaire le président, malgré les dénégations des deux parties… Après trois années, l'affaire passe enfin devant le tribunal. "C'est pour montrer qu'ils sont les plus forts dans le quartier qu'ils ont fait ça", tonne la victime.
Mais le suspect en question clame son innocence, tout comme ses coprévenus mis en cause pour complicité : l'un pour avoir fourni l'arme, l'autre aurait conduit la Seat. Face aux quatre avocats de la défense, la victime perd peu à peu son sang-froid et en arrive à des confusions. Mes Vachet, Large, Poilpré et Roubaud l'assaillent de questions, des détails qui fâchent. Ils doivent attaquer très vite car il se trouve que le principal prévenu était sur écoutes dans le cadre d'une autre affaire et que certains dialogues avec ses coprévenus peuvent faire penser à la préparation du guet-apens.

Relaxe pour les trois prévenus

Et puis, il y a ces doublettes de plaques de Seat découvertes chez celui accusé d'être le chauffeur. Mais aucune preuve formelle n'est amenée. Le tribunal ne peut qu'analyser les faits, les trois juges se concertent et annoncent leur décision : relaxe pour les trois prévenus.
(SOURCE : L'INDEPENDANT)
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