Gironde : agressée chez elle, une nonagénaire est décédée

Transportée d’urgence à l’hôpital, la vieille dame habitant Langon est morte lundi après-midi. Une personne a été arrêtée et placée en garde à vue.

Elle n’a pas survécu à ses blessures. Transportée dimanche à l’hôpital de Langon sans que son pronostic vital ne soit dans un premier temps engagé, une nonagénaire de Langon est décédée dimanche après-midi, vraisemblablement des suites de l’agression dont elle a été victime.

Intervention d’un tiers

C’est un voisin qui a trouvé la vieille dame dans sa petite maison du centre-ville, dimanche matin. Elle gisait au sol, blessée. Il a immédiatement prévenu les pompiers. Rapidement sur place, les secours ont acquis la certitude qu’il ne s’agissait pas d’une mauvaise chute ni d’un accident domestique mais qu’il y avait bien eu intervention d’un tiers.
"Nous sommes dans un dossier de violences crapuleuses", a confirmé hier soir le parquet de Bordeaux. Au vu de la gravité des faits, une enquête pour tentative d’homicide a été confiée dès dimanche aux gendarmes de la brigade de recherches de Langon et de la section recherches de Bordeaux-Bouliac. Avec le décès de la nonagénaire, la qualification pénale retenue est désormais celle de meurtre. Elle peut d’ailleurs encore évoluer en fonction des éléments de contexte que les gendarmes trouveront.
Y a-t-il eu préméditation ? La personne auteur des violences s’est-elle introduite par effraction au domicile de la victime ou, usant de ruse, s’est-elle fait ouvrir la porte sous un prétexte quelconque par une nonagénaire crédule et bienveillante ? Que cherchait-on à lui dérober ? Comment et quand exactement le face-à-face a-t-il eu lieu et pourquoi a-t-il débouché sur des violences ?
Autant de questions que se posent encore les gendarmes qui se refusaient hier soir à tout commentaire sur les avancées de leurs investigations.

Une personne interpellée

Avant son transport à l’hôpital, la victime aurait eu le temps de parler aux enquêteurs et de leur donner des compléments circonstanciels de temps, lieu et moyen sur cette agression.
"L’enquête ne fait que démarrer, il est trop tôt pour dire comment la scène s’est déroulée", rappelle le parquet de Bordeaux. "Mais les premières constatations faites sur place ont permis d’identifier le possible auteur des faits. Une personne a été interpellée et placée en garde à vue."

A La Unehttp://www.sudouest.fr/