Un drame passionnel a fait deux victimes, dans le village de Miramont-d'Astarac, lundi après-midi. Une jeune mère de 29 ans et son ancien compagnon ont perdu la vie. Selon les premiers éléments, il pourrait s'agir d'un meurtre suivi d'un suicide.
Lundi après-midi, deux corps ont été découverts dans une maison de Miramont-d'Astarac, vraisemblablement un meurtre suivi d'un suicide sur fond de relation passionnelle
landine Gabana et Pascal Biemouret vivaient une passion
tumultueuse, faite de séparations, de retrouvailles et de déchirures.
Jusqu'à ce lundi après-midi où le drame s'est noué, dans une petite
maison située à deux pas de l'école communale. La gendarmerie de Mirande
et la brigade de recherche du Gers enquêtent encore, pour comprendre ce
qui s'est exactement passé dans ce terrible huis-clos. Alertée par un
membre de la famille de Blandine Gaban, qui s'inquiétait de ne pas avoir
de nouvelles, la gendarmerie est passée à son domicile. Là, les
militaires découvrent la malheureuse au sol, déjà décédée. À ses côtés
repose son compagnon, mort lui aussi. Une arme à feu a été retrouvée sur
les lieux, auprès de Pascal Biemouret. Selon le Parquet d'Auch,
l'hypothèse la plus probable, sous réserve du travail d'enquête, serait
que Pascal Biemouret aurait tué sa compagne avant de se donner la mort,
un enchaînement des faits que l'autopsie menée demain à Toulouse devra
permettre d'éclaircir.
Le couple n'avait jamais fait parler de lui, et s'était
séparé au moment des faits. La victime, âgée de 29 ans, laisse derrière
une fillette de 5 ans, qui n'aurait pas assisté au drame, et une famille
profondément affligée. Blandine Gabana travaillait depuis 2007 comme
aide soignante à l'hôpital d'Auch, où la nouvelle a causé une grande
émotion. Pascal Biemouret avait 33 ans. Il était originaire de Condom,
et travaillait à Auch dans un garage automobile. Il avait, comme
Blandine Gabana, un enfant d'une première union.
Pour les collègues de Pascal Biemouret, l'incompréhension
est totale. «Il était chef d'atelier, dans le même garage depuis une
dizaine d'années ! On travaillait avec lui au quotidien, cette nouvelle
nous a tous surpris, à commencer par le collègue qui nous a appris ce
drame : ils sont du même village.» À Miramont-d'Astarac, la
consternation le dispute à la tristesse. Des amis de la jeune mère,
bouleversés, évoquent «une fille très bien, amicale et liante». Si ses
horaires à l'hôpital compliquaient un peu sa vie sociale, tous décrivent
cette jeune femme, arrivée au village voilà 4 ans environ, comme «une
habitante bien intégrée, qui participait aux événements et animations de
la commune». Une cellule de soutien psychologique a été mise en place
hier matin à l'école de la commune.
http://www.ladepeche.fr/communes/miramont-d-astarac,32254.html
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