mercredi 8 mars 2017

Drame passionnel : il la tue avant de se donner la mort

Un drame passionnel a fait deux victimes, dans le village de Miramont-d'Astarac, lundi après-midi. Une jeune mère de 29 ans et son ancien compagnon ont perdu la vie. Selon les premiers éléments, il pourrait s'agir d'un meurtre suivi d'un suicide.
Lundi après-midi, deux corps ont été découverts dans une maison de Miramont-d'Astarac, vraisemblablement un meurtre suivi d'un suicide sur fond de relation passionnelle
landine Gabana et Pascal Biemouret vivaient une passion tumultueuse, faite de séparations, de retrouvailles et de déchirures. Jusqu'à ce lundi après-midi où le drame s'est noué, dans une petite maison située à deux pas de l'école communale. La gendarmerie de Mirande et la brigade de recherche du Gers enquêtent encore, pour comprendre ce qui s'est exactement passé dans ce terrible huis-clos. Alertée par un membre de la famille de Blandine Gaban, qui s'inquiétait de ne pas avoir de nouvelles, la gendarmerie est passée à son domicile. Là, les militaires découvrent la malheureuse au sol, déjà décédée. À ses côtés repose son compagnon, mort lui aussi. Une arme à feu a été retrouvée sur les lieux, auprès de Pascal Biemouret. Selon le Parquet d'Auch, l'hypothèse la plus probable, sous réserve du travail d'enquête, serait que Pascal Biemouret aurait tué sa compagne avant de se donner la mort, un enchaînement des faits que l'autopsie menée demain à Toulouse devra permettre d'éclaircir.

Le couple n'avait jamais fait parler de lui, et s'était séparé au moment des faits. La victime, âgée de 29 ans, laisse derrière une fillette de 5 ans, qui n'aurait pas assisté au drame, et une famille profondément affligée. Blandine Gabana travaillait depuis 2007 comme aide soignante à l'hôpital d'Auch, où la nouvelle a causé une grande émotion. Pascal Biemouret avait 33 ans. Il était originaire de Condom, et travaillait à Auch dans un garage automobile. Il avait, comme Blandine Gabana, un enfant d'une première union.

Pour les collègues de Pascal Biemouret, l'incompréhension est totale. «Il était chef d'atelier, dans le même garage depuis une dizaine d'années ! On travaillait avec lui au quotidien, cette nouvelle nous a tous surpris, à commencer par le collègue qui nous a appris ce drame : ils sont du même village.» À Miramont-d'Astarac, la consternation le dispute à la tristesse. Des amis de la jeune mère, bouleversés, évoquent «une fille très bien, amicale et liante». Si ses horaires à l'hôpital compliquaient un peu sa vie sociale, tous décrivent cette jeune femme, arrivée au village voilà 4 ans environ, comme «une habitante bien intégrée, qui participait aux événements et animations de la commune». Une cellule de soutien psychologique a été mise en place hier matin à l'école de la commune.

http://www.ladepeche.fr/communes/miramont-d-astarac,32254.html

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