mardi 1 novembre 2016

Triste anniversaire .. le 5-7 Saint-Laurent-du-Pont

L'incendie du 5-7, dancing situé le long de la D520 à Saint-Laurent-du-Pont en Isère, s'est produit le et fit 146 morts[1].
Les victimes, âgées de 14 à 27 ans[2], ont succombé par asphyxie ou ont été brûlées vives. Par ailleurs, environ 55 victimes étaient âgées de 18 ans ou moins[2].
L'origine de l'incendie reste inconnu encore aujourd'hui[3].
La boîte de nuit avait été inaugurée en avril 1970 et drainait régulièrement des jeunes venus des régions de Voiron, Chambéry et Grenoble.
Dans la nuit du au , vers h 40 du matin, alors qu'environ 180 personnes sont présentes dans l'établissement, le sinistre s'est déclaré.
Il s'est rapidement propagé aux décors de la
boîte de nuit et au mobilier, faits de papier mâché et de polystyrène expansé[4]. Ce matériau dégage alors un gaz asphyxiant[5]. Le plastique qui fond met également le feu aux vêtements en fibres synthétiques[5]. Les sorties de secours sont verrouillées pour éviter les resquilleurs, ce qui pousse les jeunes à tenter vainement de sortir par les tourniquets d'entrée car ils ne tournent que dans un sens (celui pour entrer)[1]. Selon le témoignage de Pierre Montillo, un survivant, l’orchestre a continué de jouer alors que le feu ravageait déjà une partie de l'établissement : « Il jouait Satisfaction des Stones, j'ai ce souvenir précis » dit-il[6]. Lorsqu'une trentaine de personnes réussit à s'échapper en forçant une issue de secours, un appel d'air entraîne une boule de feu qui traverse toute la discothèque[7].
Les lieux sont dépourvus de téléphone[4] ; un des directeurs de l'établissement, Gilbert Bas, se rend en voiture à Saint-Laurent-du-Pont pour donner l'alerte. À son retour sur les lieux avec les secours, il est trop tard, le feu a déjà englouti le bâtiment. Les pompiers de Saint-Laurent-du-Pont prennent la décision d'attendre le lever du jour pour dégager les victimes du lieu, après avoir vérifié qu'il n'y ait plus de survivants[5].
Le travail d’identification des victimes est rendu très difficile, de par les manques de moyens techniques de l'époque et les corps carbonisés[5]. Neuf personnes ne seront jamais identifiées[5].

Le bilan élevé de cet incendie est dû au fait que les sorties étaient condamnées et aux fumées toxiques dégagées par la combustion des décors

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