jeudi 13 octobre 2016

Besançon : après une agression, un jeune homme de 17 ans est victime d'une commotion cérébrale

VICTIME D’UNE COMMOTION CÉRÉBRALE, « il ne se souvient que d’une chose », explique Nadia, sa maman, « avoir affiché sur son portable le trajet pour rejoindre un copain au centre-ville… ».
Il était aux environs de 1 h du matin, dans la nuit du jeudi 29 au vendredi 30 septembre. Yann, qui fêtera ses 18 ans le 18 octobre, avait accompagné des copains au Cousty, rue de Dole. « Il avait préféré changer d’ambiance et il a quitté la salle seul. » L’ami, que Yann devait rejoindre, a fini par s’inquiéter de ne pas le voir arriver. Contactant les potes avec lesquels le jeune homme se trouvait au Cousty, « ils ont décidé d’entamer les recherches et l’ont retrouvé vers 3 h du matin, déambulant, hagard, pieds nus, en slip et tee-shirt quai Veil-Picard, à hauteur du Savanah. »

Commotion cérébrale

Impossible pour le garçon qui présentait une plaie et une bosse au front, des blessures et griffures aux pieds et sur le corps de se souvenir de quoi que ce soit. Ses amis l’ont hébergé chez eux avant de prévenir ses parents le lendemain matin.
« Son père est allé déposer plainte aussitôt mais nous avons cherché à savoir de notre côté ce qui s’était passé », poursuit Nadia. Les parents de Yann entament alors un porte-à-porte rue de Dole, où le périple de leur fils a débuté. « Déjà, on n’a rien retrouvé : ni ses vêtements, ni ses papiers, son portable ou les clefs de l’appartement. »

L’enquête des parents

Par contre, le père et la mère de Yann ont certainement découvert où s’était produite l’agression. « On a rencontré des gens blasés qui nous ont raconté l’ambiance des fins de semaines à proximité du Cousty, les cris, les bagarres, les multiples pétitions pour dénoncer ces nuisances à répétition. Et nous avons trouvé un possible témoin qui a été réveillé par une altercation au niveau des garages qui font face à la boulangerie Au Sucre roux. Il a vu deux hommes se battre et deux filles qui criaient. Il a mis fin à l’altercation en criant depuis sa fenêtre puis, estimant que le garçon qui venait de s’écrouler après avoir reçu un coup, n’était plus en danger, l’avait refermée. Son agresseur était grand et avait une voix très efféminée. »
De son côté, la police a entamé ses investigations et les parents de Yann comptent énormément sur l’exploitation des bandes de vidéosurveillance pour identifier les agresseurs de leur fils. D’autant plus que la première altercation dont il semble avoir été victime n’explique pas tout. « Il y a certainement eu une deuxième phase au cours de laquelle il s’est fait dépouiller de toutes ses affaires… »
Les parents de Yann lancent un appel aux éventuels témoins de l’agression afin qu’ils apportent leur aide à l’enquête de la sûreté départementale qui peut être jointe en appelant le commissariat : 03.81.21.11.22.
 

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