«Le CHSCT en urgence a préconisé que l'arrêt maladie soit reconnu en accident de travail, et (...) surtout que cet agent soit remis à son poste initial. La direction a donné une fin de non-recevoir faisant fît de la situation particulière, de l'alerte du CHSCT et du contexte. (...) Les situations de cet ordre se multiplient malgré le contexte de vague de suicide d'agents et qu'une expertise CHSCT pour risque grave sur tout le CHU est en cours», poursuit la CGT dans son communiqué.
Un syndicat infirmier interpelle François Hollande
Par ailleurs un autre syndicat de professionnels de santé, la Coordination nationale infirmière (CNI), a adressé ce vendredi une lettre ouverte à François Hollande. Dans ce courrier, le CNI interpelle le Président de la République sur le malaise de sa profession après les suicides de cinq «collègues» cet été, dont l'un s'est justement produit à Toulouse. «Vous, Président de la République, très occupé, vous n'avez peut-être pas encore été informé de l'été tragique que vient de vivre le monde de la santé», écrit la Coordination nationale infirmière dans cette lettre ouverte.Ces drames, tous confirmés, ont suscité une vive émotion dans la presse et sur les réseaux sociaux et bien sûr chez les professionnels de santé. Plusieurs syndicats, comme la CNI ou le SNPI (Syndicat national des professionnels infirmiers), y voient le reflet de conditions de travail dégradées même si seul le suicide d'un infirmier qui s'est donné la mort sur son lieu de travail à l'hôpital Rangueil en juin a été reconnu comme un accident du travail.
http://www.ladepeche.fr/communes/toulouse,31555.html
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