Il était 15 h 50, hier, lorsque le centre opérationnel départemental d'incendie et de secours a donné l'alerte au centre opérationnel de gendarmerie. Un détenu de 19 ans venait de mettre fin à ses jours dans sa cellule, par pendaison, à la maison d'arrêt de Druelle.
Présenté au juge des libertés et de la détention le samedi 12 septembre puis placé en détention provisoire, le jeune homme avait été présenté au tribunal le 14, dans le cadre d'une comparution immédiate, pour des faits de rébellion, vol et violences. Recherché pour non-respect d'une précédente décision de justice et suspecté de vol avec violence, il avait été interpellé vendredi soir, rue Béteille, blessant deux fonctionnaires de police, dont un, victime d'une quadruple fracture de l'auriculaire, avait dû être opéré dimanche.
Lors de sa comparution devant le tribunal, le jeune homme avait nié les faits de vol et avait également décliné sa responsabilité pour les faits de rébellion.
Le tribunal, suivant le réquisitoire du substitut du procureur, avait condamné le jeune homme à trois mois de prison et la révocation d'une précédente peine de trois mois avec sursis, soit six mois ferme.
Le corps du jeune homme devait être transporté, hier soir, à l'Institut médico-légal de Montpellier où une autopsie sera pratiquée dans la semaine. Le procureur Yves Delpérié, qui s'est rendu sur place, constate qu'il s'agit du deuxième suicide depuis l'ouverture de la nouvelle maison d'arrêt. «Ce sont des cellules individuelles et il n'y a donc pas de détenu pour alerter les secours. De plus, l'incarcération est plus difficile à supporter que dans une cellule collective où les codétenus peuvent parler ou s'occuper».
En savoir plus sur http://www.ladepeche.fr/article/2015/09/21/2181333-un-detenu-se-pend-dans-sa-cellule.html#k7LTjALHb7TkCUo7.99
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire