Un cycliste Tarbais de 82 ans, Georges Boulaire, a percuté mortellement un TGV au passage à niveau de Toulicou à Adé. Selon nos informations, il semblerait que la barrière était fermée.
Un vélo renversé sur le bas-côté et des dizaines de gendarmes et de pompiers affairés : c'est la scène que nous avons découverte hier après-midi, quelques minutes à peine après l'accident qui a coûté la vie à un cycliste tarbais de 82 ans, Georges Boulaire. Nous étions aux alentours de 14 h 30 lorsque le drame est survenu. L'octogénaire tarbais a franchi le passage à niveau situé dans une courbe et a été percuté mortellement par le TGV qui venait de Tarbes en direction de Lourdes et à destination de Paris. «Il a été projeté sur la partie gauche de la voie ferrée», précise le commandant de la compagnie de gendarmerie, Jean Bouldoires. Que s'est-il vraiment passé ? Selon nos informations, il semblerait que la barrière était fermée, même si l'enquête de gendarmerie, qui ne fait que commencer, devra recueillir les éléments de nature à confirmer ou à infirmer cette hypothèse. Elle auditionnera notamment les éventuels témoins du drame.
Le cycliste a-t-il commis une imprudence fatale en appréciant mal la distance qui le séparait du TGV ou a-t-il rencontré un ennui mécanique qui l'a projeté sur la voie ferrée ? Les enquêteurs de la gendarmerie s'appliqueront à déterminer les circonstances précises de l'accident. Les techniciens en identification criminelle (TIC) étaient à pied d'œuvre pour effectuer les constatations de rigueur sur la locomotive, parmi une dizaine de gendarmes essentiellement de la communauté de brigades de Tarbes.
Le train s'est immobilisé une centaine de mètres plus loin. 34 passagers plus le conducteur et le contrôleur ont été acheminés par un bus affrété par la SNCF jusqu'à la gare de Lourdes.
La gendarmerie rappelle qu'il est absolument interdit de franchir les passages à niveau dès que les signaux lumineux indiquent la fermeture de la barrière. Depuis 2010, une centaine d'accidents ont lieu chaque année sur les passages à niveau que la SNCF essaie de supprimer progressivement de la carte, dans la mesure du possible, sous contrainte budgétaire.
Ironie du sort : Réseau ferré de France a réalisé juste à côté un pont-rail de franchissement de la voie ferrée qui supprimera le passage à niveau mais qui attend désormais la réalisation de la future 2x2 voies.
http://www.ladepeche.fr/article/2015/05/18/2106775-un-cycliste-happe-par-le-tgv.html
Un vélo renversé sur le bas-côté et des dizaines de gendarmes et de pompiers affairés : c'est la scène que nous avons découverte hier après-midi, quelques minutes à peine après l'accident qui a coûté la vie à un cycliste tarbais de 82 ans, Georges Boulaire. Nous étions aux alentours de 14 h 30 lorsque le drame est survenu. L'octogénaire tarbais a franchi le passage à niveau situé dans une courbe et a été percuté mortellement par le TGV qui venait de Tarbes en direction de Lourdes et à destination de Paris. «Il a été projeté sur la partie gauche de la voie ferrée», précise le commandant de la compagnie de gendarmerie, Jean Bouldoires. Que s'est-il vraiment passé ? Selon nos informations, il semblerait que la barrière était fermée, même si l'enquête de gendarmerie, qui ne fait que commencer, devra recueillir les éléments de nature à confirmer ou à infirmer cette hypothèse. Elle auditionnera notamment les éventuels témoins du drame.
Le cycliste a-t-il commis une imprudence fatale en appréciant mal la distance qui le séparait du TGV ou a-t-il rencontré un ennui mécanique qui l'a projeté sur la voie ferrée ? Les enquêteurs de la gendarmerie s'appliqueront à déterminer les circonstances précises de l'accident. Les techniciens en identification criminelle (TIC) étaient à pied d'œuvre pour effectuer les constatations de rigueur sur la locomotive, parmi une dizaine de gendarmes essentiellement de la communauté de brigades de Tarbes.
Le train s'est immobilisé une centaine de mètres plus loin. 34 passagers plus le conducteur et le contrôleur ont été acheminés par un bus affrété par la SNCF jusqu'à la gare de Lourdes.
La gendarmerie rappelle qu'il est absolument interdit de franchir les passages à niveau dès que les signaux lumineux indiquent la fermeture de la barrière. Depuis 2010, une centaine d'accidents ont lieu chaque année sur les passages à niveau que la SNCF essaie de supprimer progressivement de la carte, dans la mesure du possible, sous contrainte budgétaire.
Ironie du sort : Réseau ferré de France a réalisé juste à côté un pont-rail de franchissement de la voie ferrée qui supprimera le passage à niveau mais qui attend désormais la réalisation de la future 2x2 voies.
http://www.ladepeche.fr/article/2015/05/18/2106775-un-cycliste-happe-par-le-tgv.html
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