Déjà dévasté par un tremblement de terre meurtrier le 25 avril, de nouvelles secousses ont frappé le Népal, semant la panique dans la capitale, Katmandou, selon des témoins et l'Institut américain de géophysique (USGS). Les habitants terrifiés de la capitale se sont rués à l'extérieur peu après la secousse qui s'est produite à 12h35 heure locale et a duré environ une minute.
Plusieurs bâtiments se sont effondrés dans la ville de Chautara, où des corps ont été retirés des décombres et des blessés transportés à l'hôpital, ont rapporté des ONG et l'Organisation pour les migrations des Nations unies (OIM) sur leurs comptes Twitter. "Des immeubles effondrés à Chautara... Des corps sont retirés des décombres", a écrit l'OIM.
Des sirènes ont retenti dans la ville, cependant aucune victime n'était annoncée dans l'immédiat. L'épicentre de ce nouveau tremblement de terre se situe à la frontière avec la Chine, à environ 83 kilomètres à l'est de Katmandou, selon l'USGS. L'aéroport de Katmandou, porte d'entrée principale de l'aide internationale, a rouvert après avoir été fermé quelques heures par précaution.
Une réplique de magnitude 6,3 quelques minutes plus tard
La secousse a également été ressentie dans le nord de l'Inde, en particulier à New Delhi, où les immeubles ont tremblé et les employés ont quitté leurs bureaux. Une demi-douzaine de répliques, atteignant parfois une magnitude 6,3, se sont produites quelques minutes plus tard.
Au moins 19 personnes ont été tuées et 679 blessées au Népal, selon le porte-parole de la police, Kamal Singh Bam. Quatre autres ont été tuées en Inde près de la frontière et une au Tibet. Déjà fortement touché après le séisme précédent, le Sindhupalchowk n'a de nouveau pas été épargné.
Le séisme du 25 avril a détruit d'importantes zones de Katmandou et fait des dizaines de milliers de sans-abri. Il a tué plus de 7.800 personnes au Népal et une centaine en Inde et en Chine. On ne connait pas, pour l'heure, les conséquences de la catastrophe.
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