Deux jours après la catastrophe, le Népal compte toujours ses morts. Le bilan du séisme dévastateur qui a frappé le pays asiatique samedi a été une nouvelle fois revu à la hausse : plus de 4.000 morts et plus de 7.500 blessés, selon le dernier bilan diffusé lundi peu avant 18h (heure de Paris). Il pourrait encore évoluer car de nombreuses personnes sont encore portées disparues.
Des Français tués, d'autres portés disparus
Parmi les victimes figurent au moins deux Français. Le ministère des Affaires étrangères, Laurent Fabius, a confirmé ce lundi qu'un couple de touristes, dont l'un travaillait au cabinet de Fleur Pellerin, la ministre de la Culture et de la Communication, ont péri dans un éboulement. Une dizaine d'autres ressortissants français ont été blessés. En outre, 1400 ont été localisés sains et saufs tandis que 676 sont toujours portés disparus.
"Nous sommes encore sans nouvelles de 676 de nos compatriotes en raison, notamment, des difficultés de communication dans le pays. Nous cherchons activement à les localiser (...) Beaucoup d'entre eux étaient en vacances", a ajouté le chef de la diplomatie française.
Des Français tués, d'autres portés disparus
Parmi les victimes figurent au moins deux Français. Le ministère des Affaires étrangères, Laurent Fabius, a confirmé ce lundi qu'un couple de touristes, dont l'un travaillait au cabinet de Fleur Pellerin, la ministre de la Culture et de la Communication, ont péri dans un éboulement. Une dizaine d'autres ressortissants français ont été blessés. En outre, 1400 ont été localisés sains et saufs tandis que 676 sont toujours portés disparus.
"Nous sommes encore sans nouvelles de 676 de nos compatriotes en raison, notamment, des difficultés de communication dans le pays. Nous cherchons activement à les localiser (...) Beaucoup d'entre eux étaient en vacances", a ajouté le chef de la diplomatie française.
Si vous êtes sans nouvelles d'un proche, vous pouvez appeler la cellule de crise du Quai d'Orsay au: 01.43.17.56.46.
Les rescapés confrontés à la précarité
Des dizaines de milliers de Népalais ont passé une nouvelle nuit en plein air, effrayés par les répliques sismiques qui ont secoué le pays. A Katmandou et ailleurs, des familles épuisées dont les logements ont soit été détruits soient menacent de s'effondrer ont posé des matelas dans les rues et monter des tentes pour se protéger de la pluie.
Les rares magasins ouverts n'ont plus grand chose à proposer et le seul moyen d'obtenir de l'eau est de patienter dans les longues files d'attentes qui s'étirent derrière les camions citerne.
Les secours et l'aide internationale s'organisent
La situation difficile des rescapés est aggravée par les coupures de courant et la fragilité des réseaux de communication, qui sont au bord de l'implosion. Les autorités népalaises expliquent qu'elles font le maximum pour venir en aide aux régions isolées les plus proches de l'épicentre du séisme, à environ 80 kilomètres au nord-ouest de Katmandou. En annonçant le dernier bilan du désastre, un responsable du service de gestion des catastrophes a souligné que les secouristes tenteraient aussi ce lundi de dégager les personnes prises au piège dans les décombres des immeubles effondrés.
Le Népal peut compter sur le soutien de secouristes du monde entier qui affluent ce lundi. Munis d'équipements spéciaux et accompagnés de chiens renifleurs, les équipes humanitaires internationales débarquent avec la régularité d'une horloge à l'aéroport de Katmandou. Les secouristes népalais reçoivent le renfort de centaines d'humanitaires venus de pays comme la Chine, l'Inde ou les Etats-Unis. Environ 70 Américains sont ainsi en route pour le Népal alors que Washington a annoncé le déblocage de 10 millions de dollars. Londres a annoncé 5 millions de livres, le Canada 5 millions de dollars et l'Union européenne 3 millions d'euros. Les ONG sur place ont également demandé des renforts.
L'opération d'évacuation dans l'Everest a débuté
Le séisme a provoqué une importante avalanche dans l'Everest. 18 décès ont été confirmés dans le massif où se trouvaient en ce début de saison d'alpinisme 800 personnes, dont de nombreux étrangers, selon les estimations de responsables locaux. Mais en raison des difficultés à communiquer, il était impossible d'évaluer l'étendue des destructions sur le Toit du monde.
Restés piégés jusqu'ici, les survivants ont commencé à être évacués ce lundi. Selon une information diffusée sur Twitter par l'alpiniste roumain Alex Gavan, trois hélicoptères ont pu atteindre les camps 1 et 2, situés à plus de 6.000 mètres. Chaque hélicoptère ne peut transporter que deux grimpeurs à la fois en raison de l'atmosphère raréfiée à ces altitudes.
Des dizaines de milliers de Népalais ont passé une nouvelle nuit en plein air, effrayés par les répliques sismiques qui ont secoué le pays. A Katmandou et ailleurs, des familles épuisées dont les logements ont soit été détruits soient menacent de s'effondrer ont posé des matelas dans les rues et monter des tentes pour se protéger de la pluie.
Les rares magasins ouverts n'ont plus grand chose à proposer et le seul moyen d'obtenir de l'eau est de patienter dans les longues files d'attentes qui s'étirent derrière les camions citerne.
Les secours et l'aide internationale s'organisent
La situation difficile des rescapés est aggravée par les coupures de courant et la fragilité des réseaux de communication, qui sont au bord de l'implosion. Les autorités népalaises expliquent qu'elles font le maximum pour venir en aide aux régions isolées les plus proches de l'épicentre du séisme, à environ 80 kilomètres au nord-ouest de Katmandou. En annonçant le dernier bilan du désastre, un responsable du service de gestion des catastrophes a souligné que les secouristes tenteraient aussi ce lundi de dégager les personnes prises au piège dans les décombres des immeubles effondrés.
Le Népal peut compter sur le soutien de secouristes du monde entier qui affluent ce lundi. Munis d'équipements spéciaux et accompagnés de chiens renifleurs, les équipes humanitaires internationales débarquent avec la régularité d'une horloge à l'aéroport de Katmandou. Les secouristes népalais reçoivent le renfort de centaines d'humanitaires venus de pays comme la Chine, l'Inde ou les Etats-Unis. Environ 70 Américains sont ainsi en route pour le Népal alors que Washington a annoncé le déblocage de 10 millions de dollars. Londres a annoncé 5 millions de livres, le Canada 5 millions de dollars et l'Union européenne 3 millions d'euros. Les ONG sur place ont également demandé des renforts.
L'opération d'évacuation dans l'Everest a débuté
Le séisme a provoqué une importante avalanche dans l'Everest. 18 décès ont été confirmés dans le massif où se trouvaient en ce début de saison d'alpinisme 800 personnes, dont de nombreux étrangers, selon les estimations de responsables locaux. Mais en raison des difficultés à communiquer, il était impossible d'évaluer l'étendue des destructions sur le Toit du monde.
Restés piégés jusqu'ici, les survivants ont commencé à être évacués ce lundi. Selon une information diffusée sur Twitter par l'alpiniste roumain Alex Gavan, trois hélicoptères ont pu atteindre les camps 1 et 2, situés à plus de 6.000 mètres. Chaque hélicoptère ne peut transporter que deux grimpeurs à la fois en raison de l'atmosphère raréfiée à ces altitudes.
Pékin a annoncé l'annulation de toutes les expéditions de printemps sur la face nord de l'Everest. Plus de 400 alpinistes sont redescendus au Tibet depuis le tremblement de terre de samedi, a indiqué l'agence de presse Chine nouvelle.
Les départs de touristes français suspendus jusqu'à fin mai ?
C'est ce que recommande le SETO, syndicat des tour-opérateurs français, à ses membres. "Les clients concernés peuvent reporter leur voyage sans frais à une date
ultérieure sur le Népal (report valable 12 mois) ou toute autre destination programmée et aux conditions en vigueur du tour-opérateur", indique le SETO. Pour les clients déjà sur place, les voyagistes français indiquent renforcer leur assistance locale et mettre en place les dispositifs les plus adaptés. "Bien évidemment ces mesures pourront être modifiées à tout moment en fonction de l'évolution de la situation et dans un souci de l'intérêt de la clientèle, des tour-opérateurs et des agents de voyages", conclut le syndicat
ultérieure sur le Népal (report valable 12 mois) ou toute autre destination programmée et aux conditions en vigueur du tour-opérateur", indique le SETO. Pour les clients déjà sur place, les voyagistes français indiquent renforcer leur assistance locale et mettre en place les dispositifs les plus adaptés. "Bien évidemment ces mesures pourront être modifiées à tout moment en fonction de l'évolution de la situation et dans un souci de l'intérêt de la clientèle, des tour-opérateurs et des agents de voyages", conclut le syndicat
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