Dans la revue Piloot en Vligtuig, spécialisée en aéronautique, Jan Cocheret s’interroge ainsi sur les conséquences des normes de sécurité dans les cockpits : « Grâce aux portes blindées extra-sécurisées, plus roen n’empêche un pilote de refuser l'accès au cockpit à son collègue. Il suffit d'attendre jusqu'à ce qu'il aille satisfaire un besoin naturel pour ne plus jamais ouvrir la porte », explique le pilote. « Je me demande régulièrement qui est à mes côtés dans le cockpit. Comment être sûr que je peux lui faire confiance ? Peut-être vient-il de se passer quelque chose de terrible dans sa vie qu'il est incapable de surmonter. J'espère qu'après une pause pipi, je ne me retrouverai jamais devant une porte de cockpit verrouillée. (…) Il existe bel et bien une façon pour rentrer dans le cockpit, mais si la personne à l'intérieur désactive cette option, il n'y a rien d'autre à faire que d'aller s'asseoir avec les passagers et attendre de voir ce qu'il adviendra. »
Goed verhaal van B777-captain (en mijn zeer gerespecteerde ex-collega bij Air Holland) Jan Cocheret in de @volkskrant pic.twitter.com/Z2X28UjaJB
— Guido den Aantrekker (@GdenAantrekker) 28 Mars 2015
« Une terrible histoire devenue réalité »
Cette description d’une faille dans la sécurité des avions fait froid dans le dos au regard des récents événements et des révélations sur le comportement d’Andreas Lubitz. Sur sa page Facebook, Jan Cocheret a d’ailleurs commenté écrit : « Il est maintenant clair que cette terrible histoire est une réalité ».Suite au crash de l’A320 dans les Alpes, l'Agence européenne de la sécurité aérienne a recommandé la présence constante de deux membres d'équipage dans le cockpit. Une solution d’ores-et-déjà mise en place dans de nombreuses compagnies.
http://www.ladepeche.fr/article/2015/03/30/2077262-terrible-premonition-pilote-avant-crash-a320.html
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