L'autopsie des corps des deux octogénaires retrouvés morts, à la suite de l'incendie de leur appartement, mercredi dernier, rue Jules-Michelet, dans le quartier de Caudéran, a fait apparaître que ni la femme ni l'homme ne sont décédés à cause de ce sinistre.
Ce qui ne remet pas en cause la thèse privilégiée par les enquêteurs de la brigade de sûreté urbaine de Bordeaux, d'une volonté de mettre un terme à une vie devenue insupportable. Dans un premier temps, les policiers pensaient que le feu avait été mis volontairement.
Un courrier laissé par l'homme dans la boîte aux lettres d'un proche, affirmait cette volonté d'en finir aux côtés de son épouse, clouée depuis longtemps au lit par une longue maladie. L'autopsie pratiquée dans l'après-midi de jeudi a toutefois révélé que la femme était décédée avant l'incendie. L'homme se serait quant à lui donné la mort à l'aide d'un fusil. Les enquêteurs de la BSU tentent aujourd'hui de savoir comment les choses se sont vraiment passées. Il est certain que deux bouteilles de gaz ont été placées dans l'appartement du couple, pourtant alimenté par le gaz de ville.
Un incendie involontaire ?
Parmi les hypothèses, il est envisagé que ces bouteilles aient été utilisées pour mettre un terme à la vie de l'épouse de l'octogénaire. Ce dernier se serait ensuite donné la mort avec son fusil. Des étincelles liées au coup de feu ont peut-être provoqué l'explosion suivie de l'incendie d'un appartement alors rempli d'émanations de gaz.
Pour l'heure, aucune conclusion n'est encore tirée, dans l'attente d'analyses complémentaires demandées à la suite des autopsies.
http://www.sudouest.fr/2015/02/07/la-mort-survenue-avant-le-feu-1823335-2780.php
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