Saint-Omer: une messe pour «Mamie loto», le dimanche 25 janvier à la cathédrale

Marie-Thérèse Cordier, qui se présente comme une amie « intime » d’Yvette Bert a décidé de faire dire une messe à la mémoire de « Mamie loto », le dimanche 25 janvier à Saint-Omer. Condamnée à six mois de prison avec sursis et 123 000 € d’amende, en novembre, pour l’organisation de lotos illégaux, « Mamie loto » avait par son histoire suscité une vague de compassion. Elle est décédée le 25 décembre.
Marie-Thérèse Cordier est outrée. Celle qui se présente comme « une amie intime » d’Yvette Bert, n’a pas supporté que « Mamie Loto » soit enterrée dans « la plus stricte intimité », lundi dernier. « C’est quoi, cette intimité avec sa famille alors qu’elle n’avait plus de relation avec aucun de ses enfants et qu’aucun d’entre eux n’est venu la voir à l’hôpital d’Helfaut ? » Selon notre interlocutrice, « Yvette Bert était très croyante. Elle regardait la messe à la télévision. Je pense qu’elle aurait aimé qu’on dise une messe pour son enterrement. Je n’ai même pas pu assister moi-même à ses obsèques. Je lui ai rendu visite à l’hôpital, même le jour de sa mort. Puis je suis allée à la morgue, plusieurs fois. Personne ne m’a informée de la date de l’enterrement. »
Quant au choix de la date de la messe, il ne doit rien au hasard. « Yvette aurait eu 77 ans le 27 janvier. Je suis allée voir le curé de la cathédrale. Il m’a dit que la messe du 27 janvier, avait lieu tôt le matin. J’ai préféré prendre une messe un dimanche, quand il y aura plus de monde. »
Marie-Thérèse Cordier raconte qu’elle a connu Yvette Bert, en jouant au loto, mais elle n’a jamais adhéré à son association. « Elle ne me l’a jamais demandé », répond-elle quand on l’interroge.
Pourtant, elle fréquentait aussi assidûment les lotos organisés par Yvette Bert. Des lotos dont elle parle étrangement aujourd’hui : « Yvette se levait la première, le dimanche matin, et quand le personnel (NDLR : les autres bénévoles de l’association) arrivait, elle avait déjà épluché seule 25 kg de pommes de terre pour les frites. Elle était exigeante, avec elle, c’était toujours à hue, à hue. » Et de conclure : « Yvette Bert, c’était quelqu’un
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