lundi 3 novembre 2014

Gironde : une femme de 28 ans tuée par arme à feu

Anaïs Moularde n'a pas survécu à ses blessures. La jeune femme de 28 ans est décédée samedi soir à son domicile dans des circonstances qui restent à élucider. Peu après 23 heures, les pompiers ont été appelés au 2 lieu dit Camedéhe ouest à Sauviac, dans le Bazadais.
À leur arrivée, la jeune femme gisait dans le salon, blessée à la poitrine par arme à feu. En l'absence d'arme à ses côtés, l'hypothèse d'un geste désespéré était à écarter. Les secours ont prodigué les premiers soins. Ils ont tout tenté au chevet de la victime mais n'ont rien pu faire pour la sauver. Le compagnon de la jeune femme, un artisan de 29 ans, est resté dans l'habitation pendant tout ce temps.
Les gendarmes de la communauté de brigades de Bazas, de la brigade de recherches de Langon, sous la direction opérationnelle du chef d'escadron Jean-Frédéric Richard, commandant la compagnie de gendarmerie de Langon et les enquêteurs de la section de recherches de Bouliac ainsi que de la cellule d'investigation criminelle de Bordeaux, ont procédé aux premières constatations.
Témoin unique présent sur les lieux du drame à leur arrivée, le compagnon a été interrogé. Ivre, il aurait donné des explications confuses avant d'admettre qu'il avait consommé beaucoup d'alcool et qu'il était peut-être l'auteur d'un coup de feu tiré avec un fusil de chasse que les gendarmes ont retrouvé et saisi.

Qui a donné l'alerte ?

Le jeune homme a été placé en cellule de dégrisement puis en garde à vue dans les locaux de la gendarmerie de Langon. Son témoignage sera évidemment déterminant pour la suite de l'enquête mais, son état et surtout son alcoolémie n'ont pas autorisé son audition avant-hier. Sa garde à vue a été prolongée et le parquet a diligenté une enquête pour homicide volontaire. Pour l'heure, le scénario d'une dispute qui aurait mal tourné est privilégié.
La maison est isolée, à l'écart du village de Sauviac. Les gendarmes s'attachent désormais à localiser l'appel téléphonique qui a permis d'alerter les sapeurs-pompiers, peu après le drame et à en identifier son auteur. Ils veulent notamment savoir si c'est le compagnon qui a prévenu les secours et s'il est bien l'auteur du coup de feu mortel.
Durant la soirée de samedi et la journée d'hier, les enquêteurs ont mené une perquisition et leur enquête à l'intérieur de la maison, mais aussi à l'extérieur, réalisant de nombreux prélèvements de police technique et scientifique. À leurs côtés, la substitut du procureur de la République de Bordeaux a suivi l'ensemble des investigations durant toute la nuit.
Maire de Sauviac, Michel Aymé sait que la nouvelle a fait le tour du village. Il assure ne jamais avoir eu connaissance d'antécédents défavorables sur ce couple discret et sans histoire installé depuis un ou deux ans sur la commune.

http://www.sudouest.fr/2014/11/03/tuee-par-arme-a-feu-1724304-2757.php

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