Anglet : un motard de 41 ans se tue sur l’ex-RN 10

L’accident s’est produit, hier soir jeudi, juste avant le rond-point de l’aéroport de Parme. Le malheureux est mort sur le coup
Il était environ 18 h 30. Un motard roulait dans le sens Bayonne-Biarritz. Juste avant le rond-point de l'aéroport de Parme, pour une raison encore indéterminée, il a perdu le contrôle de son engin, une grosse cylindrée, a « mordu » le talus, heurté un des palmiers qui se trouvent au bord de la route, puis rebondi contre un poteau indicateur.
Le choc a été très violent. Le poteau a été, littéralement, plié en deux. La moto, apparemment, a continué sa course sans son pilote, et a été retrouvée 50 mètres plus loin. Le malheureux motard a été tué sur le coup. Le Samu et les sapeurs-pompiers se sont rendu sur place, mais n'ont pu que constater le décès. La victime était un homme de 41 ans, domicilié à Anglet, père de trois filles.
De nombreux policiers étaient sur place pour établir les circonstances exactes de cet accident, tandis que d'autres assuraient la circulation. Les sapeurs-pompiers, de leur côté, ont procédé au nettoyage et au dégagement de la voie publique en attendant le service funéraire, assistés des services techniques de la Ville d'Anglet. Le sous-préfet, Patrick Dallennes, s'est rendu lui-même sur les lieux du drame.
Une liste déjà longue
Un drame qui ne fait que s'ajouter à une liste déjà longue. En 2013, 26 personnes sont décédées dans des accidents de la circulation survenus dans les Pyrénées-Atlantiques. Parmi elles, huit conducteurs de deux-roues motorisés, dont trois motards.
Ce dernier chiffre est déjà dépassé sur les quatre premiers mois de 2014 : on déplore cinq décès d'utilisateurs de deux-roues, dont quatre étaient à moto. « Cette année n'a rien à voir avec la précédente. Nous avons renoué avec un véritable printemps et de très belles journées ensoleillées très tôt, dès le début du mois de mars. Conséquence, les motos sont bien plus nombreuses sur les routes que l'année dernière. Attention, en disant cela, je ne fais que poser un constat et je ne veux stigmatiser personne. Simplement, un pilote de deux-roues est bien plus vulnérable qu'un conducteur de voiture. Ces dernières semaines nous l'ont, hélas, montré : nous avons déploré un mort par week-end en trois semaines », souligne le commandant de l'Escadron départemental de sécurité routière (EDSR), Olivier Chardavoine.
En 2012, les utilisateurs de deux-roues motorisés avaient également payé un très lourd tribut avec 18 morts sur les 47 personnes décédées cette année-là sur les routes du département.

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