La gravité du traumatisme crânien dont souffrait l'homme retrouvé inconscient mardi dans la nuit rue Clauzel, à Toulouse, a eu raison de sa jeunesse. Âgé de 23 ans, originaire de la région d'Orléans, ce garçon venu officiellement à Toulouse pour poursuivre ses études est décédé hier après-midi à l'hôpital Purpan sans avoir repris connaissance. Plongé dans un coma profond dès sa prise en charge par l'équipe du Smur 31, il n'a pas pu être sauvé par les médecins. D'ailleurs ils n'avaient pas laissé beaucoup d'espoir à sa famille venue d'Orléans pour se recueillir à son chevet.
Dans la nuit de lundi à mardi, vers 2 heures, cet homme a été retrouvé inconscient sur le trottoir, au début de la rue Clauzel dans le quartier Marengo. La première personne qui lui a porté secours lui a enlevé la cagoule qu'il portait et lui masquait le visage. Des gants de ski, des protège-tibias, un serre-joint de maçon situé à proximité, une matraque… L'équipement de ce garçon laisse les enquêteurs du service régional de police judiciaire dubitatifs. Les investigations réalisées dans ce quartier n'ont pas permis aux policiers de découvrir un début d'explication au crâne défoncé de la victime (lire nos éditions précédentes). Pas de bruit de lutte, pas de cris, pas de coup de feu. Rien qui ne puisse étayer sérieusement l'hypothèse d'une agression.
L'autopsie de la victime devrait être réalisée rapidement à l'institut médico-légal de Rangueil, peut-être dès aujourd'hui vendredi. Ses résultats sont très attendus pour orienter le travail des enquêteurs de la police judiciaire. Des spécialistes qui comme le souligne le procureur Michel Valet «n'écartent aucune piste». La possibilité d'un monte-en-l'air victime d'une chute lors de l'escalade de la façade de l'immeuble «est envisageable», admet également le procureur mais il faut désormais des certitudes pour orienter l'enquête. L'examen médico-légal devra trancher entre l'agression, très violente, et la chute.
http://www.ladepeche.fr/article/2014/04/11/1861480-toulouse-homme-retrouve-inconscient-mardi-est-mort-hopital.html
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