Son fils était policier à Dieppe et s'est donné la mort avec son arme de service en 2008. Pour cette mère, il est possible de mettre en place des actions pour prévenir ces suicides.
On compte en moyenne chaque année 42 suicides de policiers. Pour 55% des cas, l'agent se donne la mort avec son arme de service et dans 10 à 20% des cas, le suicide se déroule sur le lieu de travail. Le fils de Patricia Cordier avait lui repris son poste au commissariat de Dieppe fin septembre 2008 après des mois d'arrêt pour dépression. En octobre il est passé à l'acte et s'est suicidé avec son arme de service. Sa mère plaide pour que le médecin du travail ait accès aux dossiers médicaux des policiers. Elle souhaiterait aussi que la famille soit consultée dans les cas de dépression. Depuis ce dramme, elle n'a de cesse d'alerter les pouvoirs publics. Elle a même créé un site Internet où elle a mis en ligne une pétition. Elle a récolté 52.337 signatures.
Interrogé sur le taux de suicice dans la police nationale au Sénat en août 2013, le ministre de l'Intérieur Manuel Valls, répondait que depuis le 1er janvier 2013 "des pôles de vigilance suicide" ont été mis en place au sein de "chaque département dans les services territoriaux de la police nationale". Il a rappelé également que la prévention du suicide était pris en compte dans les formations et qu'en 20 ans, on est passé d'environ 70 suicides par an à environ 50
http://haute-normandie.france3.fr/societe
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire