Il est toujours grièvement blessé et choqué après l’accident mortel survenu mardi soir à Laxou dans le quartier des Provinces. Le gendarme qui a été passé à tabac par plusieurs individus est sorti de l’hôpital ce jeudi avec une ITT supérieure à dix jours comme l’avait annoncé Thomas Pison, Procureur de la République de Nancy lors d’un point presse au lendemain du drame.
Le gendarme s’en sort avec des fractures aux côtes, au nez ou encore au visage. Il a été roué de coups de pieds et de coups de poings sur tout le corps à deux reprises après que l’accident mortel soit survenu Avenue de l’Europe à Laxou. Sans savoir que c’était un gendarme, les riverains du quartier s’en sont pris au gendarme. Sur le coup de l’émotion et de colère de perdre un jeune homme «bien sous tout rapport» et «très connu dans le quartier» à en croire plusieurs habitants.
Le gendarme bientôt entendu
Ce sous-officier membre du Groupe d’observation et de surveillance (Gos) de Dijon (Côte d’Or) travaillait en filature dans le quartier avec deux autres collègues. Les militaires qui l’accompagnaient n’ont pas pu empêcher le passage à tabac de leur collègue mais ont réussi à l’évacuer vers l’hôpital central de Nancy où il était soigné depuis mardi soir. Selon le Procureur de la République, il n’y a pas de caméras de vidéosurveillance, empêchant d’identifier les agresseurs du gendarme. Les enquêteurs de la police de Meurthe-et-Moselle chargés des investigations comptent sur le témoignage du gendarme agressé qui pourrait être entendu très prochainement. Les personnes présentes sur place au moment de l’accident ainsi que les deux autres collègues pourraient aussi permettre d’éclaircir l’incroyable déroulé du drame.
Le Parquet va ouvrir deux informations judiciaires. L’une pour «homicide involontaire» et l’autre pour «violences en réunion». Des analyses techniques vont être faites sur le véhicule banalisé du gendarme et la motocross de Sofiane. Son autopsie devrait se dérouler ce vendredi.
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