Le père de famille explique qu’il a vécu pendant huit ans avec sa compagne, Mercédès. « On s’est séparé il y a trois ans, chacun vivait dans son appartement mais je voyais mes enfants chaque week-end ». Sébastien évoque aussi « l’état de dépression » dont semblait souffrir son ex-amie. « Je savais qu’elle était malade, elle avait des rougeurs dans la gorge. Elle avait peur d’avoir un cancer de l’estomac. Elle devait d’ailleurs subir des examens à la clinique ». Une déclaration confirmée par une voisine de l’immeuble qui avait croisé Mercédès dans la semaine.
« Mes enfants ont rejoint le monde des morts… »
Prévenu du drame par son beau-frère qui a aperçu les policiers au pied de l’immeuble de l’OPH, Sébastien estime qu’il « faisait tout » pour ses enfants. « J’ai investi dans les chambres, le frigo et la machine à laver, je leur achetais de la nourriture… Encore une fois, la maman ne supportait plus que sa fille reste en famille d’accueil », martèle-t-il.Jusque-là assez calme malgré une émotion très palpable, Sébastien, rippeur intérimaire au sein de la société Sita Dectra, se réfugie soudain contre la vitre de l’Abribus et fond en larmes. Il vient d’apercevoir, à travers la cage d’escalier vitrée, le médecin qui descend les corps des trois petites victimes enveloppées dans des draps blancs, qui vont être transportées à l’Institut médico-légal de Nancy. « Mes enfants ont rejoint le monde des morts… », soupire-t-il. Il est 23 h 43.
http://www.estrepublicain.fr/actualite/2013/11/19/mes-petites-poupees
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