Il est à peine passé onze heures mercredi, quand les sapeurs-pompiers sont appelés à intervenir avenue de Sainte-Ménehould sur le chantier de l’ancien hôpital militaire Pierre-Bayen.
Un responsable d’équipe de la société haut-marnaise RSO venait de chuter, sur la tête, d’un échafaudage mobile de plusieurs mètres de haut. Malgré l’intervention immédiate des secours, la victime n’a pas survécu à ses importantes blessures.
L’homme de 53 ans était en train d’effectuer des travaux de doublage. Il posait des plaques sur les murs de l’ancienne chapelle. Cette dernière avait été conservée dans le cadre de la rénovation et l’arrivée de l’Établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (Ehpad) Monseigneur-Bardonne.
Le chef d’équipe travaillant seul à ce moment-là, les raisons du drame restent floues. Le chantier a été suspendu durant toute la journée, le temps pour la police et l’inspection du travail de mener l’enquête.
« Il faut signaler que tout se passait très bien jusqu’à cette tragédie. Les conditions de travail étaient tout à fait normales. Nous sommes tous très choqués en interne », concède Alain Marjolet, directeur de la Renaissance immobilière châlonnaise (RIC), maître d’ouvrage du projet d’Ehpad.
Le 3 septembre dernier déjà, Daniel Ducastel, un ouvrier soissonnais de 53 ans, perdait la vie sur le chantier d’extension de la résidence Adoma.
http://www.lunion.presse.fr/accueil/l-ouvrier-fait-une-chute-mortelle-ia0b0n242452
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