Après les sordides révélations sur la mort de Fiona, cachée durant quatre mois par sa mère et son compagnon, plusieurs centaines de personnes ont pris part dimanche après-midi dans le centre-ville de Clermont-Ferrand à une marche blanche à la mémoire de la fillette dont le corps n'a toujours pas été retrouvé. D'autres marches étaient par ailleurs prévues en France à Paris, Marseille, Sarreguemines, Bergerac, Nice, Orange, Arras, Le Havre, Perpignan et Grenoble.
Nicolas Chafoulais, le père de la fillette de cinq ans, est arrivé avec son avocat, le visage fermé, avant de rejoindre la tête du cortège. Celui-ci devait se diriger vers l'appartement où vivaient Fiona et sa mère, derrière une banderole montrant deux photos de la fillette, avec la mention "Tous ensemble pour retrouver Fiona" et le numéro vert mis en place après sa prétendue disparition dans un parc de la ville le 12 mai. Dans le cortège, beaucoup de femmes et d'enfants, une rose blanche et des ballons blancs ou des peluches à la main. Certains portent un tee-shirt à l'effigie de Fiona avec l'inscription "Repose en paix petit ange".
Refus de tout "appel à la vengeance"
Dans le cortège, une femme à l'origine de la mobilisation, a expliqué sa démarche: "Cette petite n'a pas eu la vie qu'elle méritait et je veux qu'elle ait un bel hommage (...) On aimerait pouvoir lui offrir un enterrement digne car c'est ce qu'elle mérite, elle n'avait que cinq ans". Cette habitante d'un quartier voisin à celui de Fiona, qui ne connaissait pas sa mère ni son compagnon, et n'a pas participé aux recherches initiales, explique son geste par le fait qu'elle soit une maman, qu'elle ait deux enfants et qu'elle ne comprenne pas. "On n'est pas là pour juger qui que ce soit, ni faire les enquêteurs. Les juges jugeront", a-t-elle souligné, refusant "tout appel à la vengeance ou à la haine".
Dans le cortège, une femme à l'origine de la mobilisation, a expliqué sa démarche: "Cette petite n'a pas eu la vie qu'elle méritait et je veux qu'elle ait un bel hommage (...) On aimerait pouvoir lui offrir un enterrement digne car c'est ce qu'elle mérite, elle n'avait que cinq ans". Cette habitante d'un quartier voisin à celui de Fiona, qui ne connaissait pas sa mère ni son compagnon, et n'a pas participé aux recherches initiales, explique son geste par le fait qu'elle soit une maman, qu'elle ait deux enfants et qu'elle ne comprenne pas. "On n'est pas là pour juger qui que ce soit, ni faire les enquêteurs. Les juges jugeront", a-t-elle souligné, refusant "tout appel à la vengeance ou à la haine".
Du côté de l'enquête, il y a peu de nouveaux éléments. La mère de Fiona et son compagnon, dont les versions divergent sur les circonstances de la mort de la fillette, ont été écroués la semaine dernière.
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