« Rien dans les antécédents de Gaétan Le Lay ne pouvait laisser penser à ce type de dénouement. »
Martine Tétreault, vice-procureur de La Rochelle, est formelle. Il n’est pas question, à ce stade, de parler de schizophrénie ou d’autres troubles psychiques qui pourraient expliquer pourquoi, dans la nuit de vendredi à samedi, à Jonzac, il a agressé à coups de hachoir ses parents dans leur sommeil.
Gaétan venait de démissionner Natif de Bretagne, Gaétan Le Lay a passé la majeure partie de son enfance à Jonzac. Il a été scolarisé à l’école maternelle du Parc, puis à l’école Saint-Exupéry, au collège Léopold-Dussaigne et au lycée Jean-Hyppolite. Une scolarité tout à fait normale.
Après son bac, il a poursuivi des études supérieures à la faculté de sciences de La Rochelle, puis à l’université de Poitiers, avant d’effectuer son service militaire au 1er régiment d’infanterie de marine d’Angoulême.
Installé depuis plusieurs années à La Rochelle, il avait trouvé un poste de monteur-vendeur en optique-lunetterie dans un magasin Afflelou. Il occupait un petit appartement dans l’ancien cloître des Carmes, rue Saint-Dominique.
Un locataire sans histoires, si l’on en croit ses voisins. Gaétan Le Lay était également engagé dans la vie associative rochelaise en s’occupant avec dynamisme de l’association rochelaise Toca Tango, dont l’objectif est de promouvoir et d’enseigner le tango argentin ou tango de salon. Il avait notamment organisé dernièrement des soirées tango à la salle de l’Oratoire et au Café de la Paix, toujours à La Rochelle. Il était donc socialement bien intégré et ne revenait, semble-t-il, que très rarement chez ses parents à Jonzac.
Vendredi, le matin même des faits, Gaétan était passé avec sa mère, Chantal, à la boutique de Gwenaël Geneau, photographe rochelais, lui aussi très impliqué dans l’association Toca Tango, afin de lui remettre le portable de l’association dont il ne voulait plus avoir la charge et lui annoncer qu’il venait de démissionner de son travail, qu’il ne supportait plus. Il semblait donc en crise, en rupture avec une partie de sa vie. « Il avait l’air très agité. Sa mère semblait inquiète. Elle a essayé de me parler en privé, mais c’était difficile. Elle a juste eu le temps de me dire qu’en ce moment il ne faisait que des bêtises », raconte le jeune photographe, sous le choc de l’annonce de la tragédie de Jonzac. Gaétan lui aurait également glissé à l’oreille qu’à ce moment il ne se sentait pas bien.
Gwenaël Geneau ignorait que Gaétan souffrait de troubles psychiatriques et qu’il était censé suivre un traitement.
« C’est plutôt un charmant garçon. Quoique parfois d’humeur changeante », commente-t-il simplement.
http://www.sudouest.fr/2013/10/21/l-inexplicable-geste-d-un-fils-contre-ses-parents-1205506-1368.php
Après son bac, il a poursuivi des études supérieures à la faculté de sciences de La Rochelle, puis à l’université de Poitiers, avant d’effectuer son service militaire au 1er régiment d’infanterie de marine d’Angoulême.
Installé depuis plusieurs années à La Rochelle, il avait trouvé un poste de monteur-vendeur en optique-lunetterie dans un magasin Afflelou. Il occupait un petit appartement dans l’ancien cloître des Carmes, rue Saint-Dominique.
Un locataire sans histoires, si l’on en croit ses voisins. Gaétan Le Lay était également engagé dans la vie associative rochelaise en s’occupant avec dynamisme de l’association rochelaise Toca Tango, dont l’objectif est de promouvoir et d’enseigner le tango argentin ou tango de salon. Il avait notamment organisé dernièrement des soirées tango à la salle de l’Oratoire et au Café de la Paix, toujours à La Rochelle. Il était donc socialement bien intégré et ne revenait, semble-t-il, que très rarement chez ses parents à Jonzac.
Vendredi, le matin même des faits, Gaétan était passé avec sa mère, Chantal, à la boutique de Gwenaël Geneau, photographe rochelais, lui aussi très impliqué dans l’association Toca Tango, afin de lui remettre le portable de l’association dont il ne voulait plus avoir la charge et lui annoncer qu’il venait de démissionner de son travail, qu’il ne supportait plus. Il semblait donc en crise, en rupture avec une partie de sa vie. « Il avait l’air très agité. Sa mère semblait inquiète. Elle a essayé de me parler en privé, mais c’était difficile. Elle a juste eu le temps de me dire qu’en ce moment il ne faisait que des bêtises », raconte le jeune photographe, sous le choc de l’annonce de la tragédie de Jonzac. Gaétan lui aurait également glissé à l’oreille qu’à ce moment il ne se sentait pas bien.
Gwenaël Geneau ignorait que Gaétan souffrait de troubles psychiatriques et qu’il était censé suivre un traitement.
« C’est plutôt un charmant garçon. Quoique parfois d’humeur changeante », commente-t-il simplement.
http://www.sudouest.fr/2013/10/21/l-inexplicable-geste-d-un-fils-contre-ses-parents-1205506-1368.php
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