Collision frontale sur la 202: une Azuréenne tuée

Une jeune Carrossoise de 27 ans a trouvé la mort dans une collision vendredi après-midi sur la RM6202. Les deux voitures se sont heurtées pour une raison incompréhensible.
Le choc a été aussi soudain qu'effroyable. Vendredi vers 14h20, route de Grenoble, à hauteur de Castagniers, une Seat noire conduite par une jeune femme et une fourgonnette Nissan de l'entreprise 06 Étanche avec deux hommes à bord, se sont percutées. Une collision frontale dramatique.
À l'arrivée des secours, la conductrice est en arrêt cardio-respiratoire. La jeune femme de 27 ans, domiciliée à Carros, salariée d'un supermarché, est décédée.
Une vingtaine de sapeurs-pompiers venus de Nice, Carros et Gilette sont sur place, tandis que les gendarmes de la brigade de Saint-Martin-du-Var dévient aussitôt la circulation sur l'autre rive du Var, via Carros et Le Broc par la M602 bis.
Après une délicate opération de désincarcération, les pompiers dégagent deux blessés. L'un est sérieusement touché mais son pronostic vital n'est pas engagé. Les blessures du second occupant sont plus superficielles.
Les deux victimes sont évacuées vers l'hôpital Saint-Roch de Nice. Pour la conductrice, il n'y a, malheureusement, plus rien à faire.
Une des voitures a dévié
Il faudra près de trois heures avant que la circulation soit rétablie. Les gendarmes ont procédé à de minutieuses constatations pour tenter de reconstituer le dramatique scénario. Des constatations essentielles d'autant que les premiers témoignages recueillis sur place divergent.
La Seat circulait, semble-t-il, dans le sens Nice-Digne, tandis que la fourgonnette roulait sur la portion de deux voies en sens inverse. L'une des deux voitures a, pour une raison encore indéterminée, dévié de sa trajectoire.
Un écart imprévisible, soudain… Il n'y avait sur place quasiment aucune trace de freinage. Malaise, inattention, assoupissement… tout est envisageable.
« Dans les deux sens de circulation, la vitesse est limitée à 90 km/h et cette zone n'est pas considérée comme dangereuse », commentait l'adjudant-chef Claude Girard, le commandant de la brigade de Saint-Martin-du-Var
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