jeudi 30 mai 2013

Agression d'un couple de viticulteurs : l'homme dans le coma

Mercredi matin, un couple de viticulteurs a été violemment agressé dans sa propriété de Faverolles-et-Coëmy par un inconnu dont le mobile reste à déterminer. Le mari est dans le coma, l'auteur en fuite.
Un viticulteur de 65 ans est dans le coma, son épouse moins sérieusement blessée, un homme activement recherché après une violente agression commise mercredi matin à Faverolles-et-Coëmy, petite commune du Tardenois située à une vingtaine de kilomètres à l'ouest de Reims.
Domiciliés au centre du village, Jean-Michel Pongnian et son épouse disposent d'une autre maison en travaux sur le site de leur cuverie, rue de la Montagne. Rendez-vous y avait été pris ce mercredi, avec deux entrepreneurs, pour une réunion de chantier.
Vers 10 heures, alors que le groupe se trouvait à l'étage, M.Pongnian s'est absenté pour se rendre au rez-de-chaussée. Inquiète de ne pas le voir remonter, sa femme est allée à sa rencontre. C'est alors qu'elle l'a découvert allongé au sol, inanimé, avec une profonde blessure au crâne provoquée par un objet indéterminé (peut-être un outil).
Frappé au crâne
L'agresseur était toujours là. Il a frappé la viticultrice, lui occasionnant diverses contusions et plaies saignantes. Ses cris ont alerté les deux entrepreneurs, mais l'homme a eu le temps de s'enfuir. Plutôt grand, tout vêtu de noir, il avait le visage dissimulé par un bonnet ou une cagoule (les versions divergent). S'échappant de la maison, il a grimpé le talus de la cuverie avant de rejoindre la rue de la Cense-Flancourt et de dévaler une ruelle qui aboutit sur la route principale traversant le village. De là, il aurait pris un autre chemin qui se perd vers l'étang communal et les bois.
Tandis qu'une chasse à l'homme s'organisait, les pompiers et une antenne mobile du Samu portaient les premiers soins aux victimes. Si l'état de santé de Mme Pongnian n'inspire pas d'inquiétude, il en va différemment de son mari évacué dans le coma au centre hospitalier de Reims. Son pronostic vital, hier soir, restait engagé.
Pendant toute la journée, une quarantaine de gendarmes ont interrogé les 520 habitants et quadrillé le terrain pour tenter de retrouver l'agresseur. Deux équipes cynophiles ont participé aux recherches : un chien pisteur mais aussi un chien d'intervention dressé pour réagir en cas de confrontation avec un individu hostile. Un hélicoptère de la section aérienne de Metz a survolé la zone, mais tous ces moyens n'ont hélas pas permis de débusquer le fuyard.
Pourquoi ?
Etait-il seul ou avait-il des complices qui attendaient à proximité dans un véhicule ? Pour quelle raison s'est-il introduit dans la maison ? L'une des hypothèses est celle d'un cambrioleur surpris par le viticulteur, mais les gendarmes n'excluent pas les autres pistes, comme celle du déséquilibré ou d'une personne venue chez les exploitants à la suite d'un différend.
La brigade et la section de recherches de Reims sont chargées de l'enquête. Pendant de longues heures, les techniciens en identification criminelle ont passé au crible la propriété, à la recherche du moindre indice susceptible de confondre l'agresseur

http://www.lunion.presse.fr/article/marne/agression-dun-couple-de-viticulteurs-lhomme-dans-le-coma

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