mercredi 10 avril 2013

Koh-Lanta. L’infirmière de l’émission se confie

Agnès Auberger, infirmière sur Koh-Lanta, se confie pour la première fois sur les drames qui ont frappé l’édition 2013 de l’émission au Cambodge. Dans une interview accordée à RTL, celle qui travaillait au côté du médecin Thierry Costa dédouane la production et nie toute négligence dans la prise en charge de Gérald Babin, décédé d’une crise cardiaque au premier jour du tournage.
« Il n'y avait aucun signe avant-coureur de cet arrêt cardiaque, de cette mort subite », explique Agnès Auberger. « A aucun moment Gérald ne nous a paru inquiétant. Il parlait, il est resté toujours conscient, il était épuisé après son tir à la corde. On n'intervient pas en urgence pour une personne qui a des crampes. Ce n'est pas une urgence médicale. On voit que Gérald peine à continuer, qu'il s'arrête, qu'il est épuisé mais il ne présente aucun caractère d'intervention d'urgence ».

"On a attendu un bon moment"

L’infirmière confie que la production a dans un premier temps envisagé un cas de déshydratation : « il nous parlait, il buvait, il a même pu manger quelques biscuits salés. Ca rentrait tout à fait dans le cadre d'une déshydratation, d'un coup de chaud suite à l'effort qu'il venait de fournir. »
Agnès Auberger révèle tout de même que l’évacuation a tardé car les membres de l’équipe pensaient que Gérald Babin allait récupérer de son malaise : « On était tellement confiants dans sa capacité de récupération qu'on a attendu un bon moment, pensant même qu'il pourrait peut-être participer à la phase finale. On l'a mis à l'ombre, on lui a donné à boire, on l'a perfusé parce qu'il peinait à récupérer. On a essayé de le laisser récupérer un maximum avant de prendre la décision de l'évacuer vers l'infirmerie. »

"Tous les soins nécessaires"

La jeune femme revient également sur la visite médicale subie par Gérald Babin avant d’intégrer le jeu : « Son électrocardiogramme était normal. Il a eu un interrogatoire par le médecin qui l'a vu à ce moment-là. Ainsi que par son médecin traitant. Malheureusement ce sont des cas rares qui arrivent tous les jours. Pour avoir travaillé dans les services d'urgences et au SMUR pendant 21 ans, je sais que c'est une pathologie qui peut rester masquée pendant plusieurs années et qui peut malheureusement apparaitre subitement et tragiquement, qui peut être décelable à l'électrocardiogramme mais qui ne peut ne pas l'être. »
« Il a bénéficié de tous les soins qui lui ont été nécessaires » conclut Agnès Auberger. « Je pense que même sur le territoire français il aurait bénéficié des mêmes soins, donc on ne peut rien dire de plus sur sa prise en charge. »


http://www.ladepeche.fr/article/2013/04/09/1601576-koh-lanta-l-infirmiere-de-l-emission-se-confie.html

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