C’est un dramatique accident qui a coûté la vie, hier, vers 16 h, à une enfant de 12 ans et à un homme âgé de 35 ans. La voiture dans laquelle ils se trouvaient a quitté la chaussée, route d’Espondeilhan à Lieuran-lès-Béziers, pour finir sa course folle contre un platane, littéralement encastrée par le côté.
En plus des deux victimes, mortes sur le coup, un garçon âgé de 10 ans, assis l’arrière, a été grièvement blessé. Il a dû être désincarcéré. Les sapeurs-pompiers et le Samu ont lutté près d’une heure pour stabiliser son état, avant de l’évacuer par hélicoptère vers l’hôpital Lapeyronie à Montpellier. Le pronostic vital de cet enfant, souffrant d’un grave traumatisme crânien, est engagé. Il a été admis en service de réanimation.Selon les premières constatations, le véhicule a mordu le bas-côté à droite, avant de partir en dérapage à l’opposé de la chaussée, avant de s’encastrer dans le platane. L’impact du choc n’a laissé aucune chance aux deux passagers à l’avant, qui avaient pourtant bouclé leurs ceintures. Aucune autre voiture n’est impliquée dans l’accident.
Le drame s’est produit à environ 250 mètres de l’entrée du village, dans une longue ligne droite bordée de grands platanes. Une section de voie limitée à 90 km/h. Il semblerait que le garçon se rendait à un match de football ou de rugby. Il avait déjà mis ses crampons. La fille était équipée comme pour aller faire du cheval. C’était un banal samedi après-midi d’activités sportives, comme dans de nombreuses familles.
Hier soir, les gendarmes étaient toujours à la recherche de l’identité de ces personnes. La voiture était immatriculée à Béziers, mais n’appartenait pas au conducteur. Le propriétaire était encore introuvable.
Le sous-préfet de Béziers, Nicolas Demestre, s’est rendu immédiatement sur les lieux. Il a fait un point avec le commandant des pompiers de Béziers et de gendarmerie de Pézenas. Ces derniers lui ont rapporté qu’un accident similaire avait eu lieu il y a à peine un an, à moins de 50 mètres de là. Il avait fait trois morts. Le représentant de l’État a regardé quels aménagements permettraient d’éviter de tels drames. Il a pris comme exemple, des glissières de sécurité mais doublées pour que ce ne soit pas les motards qui perdent la vie à leur tour.
Les gendarmes de la brigade motorisée ont l’habitude d’effectuer de nombreux contrôles de vitesse à cet endroit. Ils constatent que les excès verbalisés sont peu élevés. De l’ordre de 5 à 10 km/h tout au plus.
Bien sûr, une enquête est en cours. Elle devra essayer d’établir les raisons pour lesquelles le conducteur a empiété sur l’herbe au départ, la cause du dérapage mortel.
http://www.midilibre.fr/2013/03/16/le-conducteur-et-une-petite-fille-meurent-dans-le-choc,661024.php
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire