"Tout le monde les connaissait ici. C'est l'incompréhension".
Voilà bien résumé par une voisine le climat dans la petite commune de Dampart en
Seine-Maritime où trois frères de 17 et 9 ans et une sœur de 11 ans ont été
retrouvés morts vendredi matin à leur domicile. Les autopsies, qui doivent avoir
lieu samedi matin à l'institut médico-légal de Paris, devront déterminer les
circonstances exactes de la mort, même si une source judiciaire a déjà indiqué
que les enfants avaient « a priori été égorgés ».
C'était « une famille discrète » et « sans problème », a expliqué une voisine à l'AFP. La mère "était gentille et serviable", a témoigné un camarade de classe de l'aîné âgé de 17 ans, précisant cependant que ce dernier disait avoir "des problèmes". "Mais il ne voulait pas nous dire lesquels. Il arrivait en retard et certains jours, il n'était pas là", a expliqué ce camarade. Plusieurs connaissances des victimes se sont présentés vendredi en fin d'après-midi devant le domicile de la famille. Une rose blanche est depuis lors posée sur le portail, au-dessus les scellés de la police.
D'après une source judiciaire, le père de famille, médecin spécialiste dans la commune de Lagny-sur-Marne, "dit qu'il est rentré du travail, qu'il a découvert ses enfants comme ça et a avisé la police". Selon des témoignages de voisins, le père est sorti "en hurlant" de la maison, tôt vendredi matin.
Arrivés sur place, les secours ont d'abord trouvé le corps d'une fillette de 11 ans, puis celui de son frère de 9 ans, qui présentaient de nombreuses blessures à l'arme blanche. L'aîné, encore en vie à l'arrivée des secours, a finalement succombé. Le père, en état de choc, « a été pris en charge médicalement" dans la matinée, avant de pouvoir être entendu. Outre la mère, des proches chez qui elle se trouvait au moment de son interpellation, dans le XXe arrondissement de Paris, ont été appréhendés et placés en garde à vue
L'enquête a été confiée à la direction régionale de la police judiciaire de Versailles, les enquêteurs privilégiant clairement la piste du drame familial.
C'était « une famille discrète » et « sans problème », a expliqué une voisine à l'AFP. La mère "était gentille et serviable", a témoigné un camarade de classe de l'aîné âgé de 17 ans, précisant cependant que ce dernier disait avoir "des problèmes". "Mais il ne voulait pas nous dire lesquels. Il arrivait en retard et certains jours, il n'était pas là", a expliqué ce camarade. Plusieurs connaissances des victimes se sont présentés vendredi en fin d'après-midi devant le domicile de la famille. Une rose blanche est depuis lors posée sur le portail, au-dessus les scellés de la police.
D'après une source judiciaire, le père de famille, médecin spécialiste dans la commune de Lagny-sur-Marne, "dit qu'il est rentré du travail, qu'il a découvert ses enfants comme ça et a avisé la police". Selon des témoignages de voisins, le père est sorti "en hurlant" de la maison, tôt vendredi matin.
Arrivés sur place, les secours ont d'abord trouvé le corps d'une fillette de 11 ans, puis celui de son frère de 9 ans, qui présentaient de nombreuses blessures à l'arme blanche. L'aîné, encore en vie à l'arrivée des secours, a finalement succombé. Le père, en état de choc, « a été pris en charge médicalement" dans la matinée, avant de pouvoir être entendu. Outre la mère, des proches chez qui elle se trouvait au moment de son interpellation, dans le XXe arrondissement de Paris, ont été appréhendés et placés en garde à vue
L'enquête a été confiée à la direction régionale de la police judiciaire de Versailles, les enquêteurs privilégiant clairement la piste du drame familial.
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