Dans la lettre qu’Émilie Barreau a laissée avant de tuer ses filles et de se suicider, elle indiquait “ ne pas pouvoir continuer à vivre sans son mari ”.
Hier matin, au palais de justice de Niort, Sonia Bellier, vice-procureur de la République, avait convié la presse pour « faire le point » sur l'enquête ouverte à la suite du drame familial de Saint-Gelais (NR de mardi et mercredi). Notamment pour communiquer les conclusions du médecin légiste qui a pratiqué les autopsies, mardi à l'institut médico-légal de Poitiers, sur les quatre corps des défuntes : Émilie Barreau, 22 ans, et ses trois filles âgées de 19 jours, 2 ans et 3 ans.
L'hypothèse initiale privilégiée par les gendarmes de la brigade de recherches de Niort, à savoir celle d'un suicide de la mère de famille précédé de trois homicides, a été confirmée. Aucune autre personne n'est intervenue. « Il est établi que la maman a d'abord tué par asphyxie, très vraisemblablement par strangulation, ses enfants – mais ce n'est pas certain pour les trois – et elle s'est ensuite donné la mort par pendaison », développe la magistrate.
Vincent, le père de famille, n'a pas laissé de lettre expliquant son suicide
Reste cette interrogation, dont la réponse devrait être apportée la semaine prochaine, selon le parquet de Niort : la jeune mère au foyer a-t-elle, oui ou non, endormi ses enfants avant de les tuer ?
Autre question sur toutes les lèvres : pourquoi un tel passage à l'acte ? Émilie Barreau a laissé une lettre manuscrite expliquant son geste. La magistrate en a résumé le contenu en ces termes : « Elle ne se voyait pas continuer à vivre sans son mari. » Dans cette même lettre, elle avait décrit les modalités pratiques pour les obsèques à venir. Sonia Bellier dit n'avoir « aucun élément » de plus.
" Gestes très personnels "
Vincent Barreau, qui avait mis fin à ses jours exactement une semaine avant les événements de dimanche soir, n'avait écrit aucun mot justifiant son acte de désespoir. « Nous sommes face à un suicide dont on ne connaît pas la raison », continue la vice-procureur de la République. Plus largement, « il s'agit de gestes très personnels, avec des raisons qui leur sont propres à tous les deux », note Mme Bellier.
La jeune mère soutenue " toute la semaine "
Également présent lors de cette conférence de presse, le chef d'escadron Bruno Perret, commandant la compagnie de gendarmerie de Niort, a confirmé ce que la NR écrivait dès mercredi : Vincent Barreau avait une « situation stable et non compromise » chez Profils et systèmes industries (PSI), à La Crèche. Et « rien ne permet de dire que son épouse s'enfonçait dans la précarité », martèle Sonia Bellier.
Autre précision apportée par le chef d'escadron Perret : après le suicide du monteur-régleur de 24 ans, sa veuve a reçu « des visites à son domicile toute la semaine. La famille, les proches et même la mairie l'ont accompagnée » dans cette épreuve. La famille Barreau « était décrite comme très aimante », ajoute la magistrate. Conclusion : « La justice ne peut pas tout expliquer. »
http://www.lanouvellerepublique.fr/Deux-Sevres
L'hypothèse initiale privilégiée par les gendarmes de la brigade de recherches de Niort, à savoir celle d'un suicide de la mère de famille précédé de trois homicides, a été confirmée. Aucune autre personne n'est intervenue. « Il est établi que la maman a d'abord tué par asphyxie, très vraisemblablement par strangulation, ses enfants – mais ce n'est pas certain pour les trois – et elle s'est ensuite donné la mort par pendaison », développe la magistrate.
Vincent, le père de famille, n'a pas laissé de lettre expliquant son suicide
Reste cette interrogation, dont la réponse devrait être apportée la semaine prochaine, selon le parquet de Niort : la jeune mère au foyer a-t-elle, oui ou non, endormi ses enfants avant de les tuer ?
Autre question sur toutes les lèvres : pourquoi un tel passage à l'acte ? Émilie Barreau a laissé une lettre manuscrite expliquant son geste. La magistrate en a résumé le contenu en ces termes : « Elle ne se voyait pas continuer à vivre sans son mari. » Dans cette même lettre, elle avait décrit les modalités pratiques pour les obsèques à venir. Sonia Bellier dit n'avoir « aucun élément » de plus.
" Gestes très personnels "
Vincent Barreau, qui avait mis fin à ses jours exactement une semaine avant les événements de dimanche soir, n'avait écrit aucun mot justifiant son acte de désespoir. « Nous sommes face à un suicide dont on ne connaît pas la raison », continue la vice-procureur de la République. Plus largement, « il s'agit de gestes très personnels, avec des raisons qui leur sont propres à tous les deux », note Mme Bellier.
La jeune mère soutenue " toute la semaine "
Également présent lors de cette conférence de presse, le chef d'escadron Bruno Perret, commandant la compagnie de gendarmerie de Niort, a confirmé ce que la NR écrivait dès mercredi : Vincent Barreau avait une « situation stable et non compromise » chez Profils et systèmes industries (PSI), à La Crèche. Et « rien ne permet de dire que son épouse s'enfonçait dans la précarité », martèle Sonia Bellier.
Autre précision apportée par le chef d'escadron Perret : après le suicide du monteur-régleur de 24 ans, sa veuve a reçu « des visites à son domicile toute la semaine. La famille, les proches et même la mairie l'ont accompagnée » dans cette épreuve. La famille Barreau « était décrite comme très aimante », ajoute la magistrate. Conclusion : « La justice ne peut pas tout expliquer. »
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